lundi 20 mai 2024

le puits au fond du jardin • quatre tous et riens…

 



Raissi, le président barbu qui devait succéder au Guide suprême, est mort en tombant du ciel. L’Iran n’a plus de successeur à son guide, ni de président. La France n’a pas cette chance. Elle a toujours un président, l’enfant incomplet que tout le monde connaît.

 

Les cheminots franciliens seront encore en grève, demain, pour obtenir le magot dont la cote monte au fil des jours. Les JO auront renversé la vapeur – vapeur/cheminot, vous pigez ? – en dopant furieusement le compte en banque des pauvres et malheureux conducteurs de trains et des encore plus pauvres et encore plus malheureux contrôleurs-délateur. Reste à savoir ce qui se passera après les JO !

 

À Cannes, sur le tapis, on expose à tout-va, non pas Renoir, Modigliani ou Picasso, mais des chairs – substance molle du corps humain – qui bougent un bras, une jambe, qui se penchent, qui se redressent, qui virevoltent, qui se déchaînent, qui se montrent - même quand c’est vieux et laid -, et qui font le bonheur des photographes et pseudo-journalistes, qui viennent ici pour se rincer l’œil. On dit aussi, que dans des catacombes secrètes, on y projetterait des films. Fake news probablement !

 

C’était hier soir, sur Canal+Cinéma(s). J’ai vu le film canadien de Mona Chokri « Simple comme Sylvain », où la prof de philo rencontre un menuisier avec lequel elle copule à gogo en trompant son mari. C’était (ré)jouissant, régénérant, assassin pour notre monde immonde, frais comme la rosée du matin, généreux comme les rayons du soleil. C’était beau comme le son du violon de Ginette Neveu sur les sommets des Açores. On était loin de Trier, perdue et disloquée dans sa chute anatomique.     


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