Après les jeux du cirque version musculaire, avant ceux version jambes de bois, voici, dès aujourd’hui, les jeux du cirque version fous du Roi. C’est dans la salle du Trône, que l’enfant au psychisme inabouti va recevoir les prétendants au rôle de larbins de Sa Majesté qui veut les entendre avant de nommer dans l’instant ou dans les mois suivant – il est si bien quand il gouverne seul – celle ou celui qui devrait succéder au jeune Attal qui l’a trahi. Dans ce milieu, les trahisons sont fréquentes et si naturelles que personnes n’y prête attention. Castets et Bompard font faire leur cinéma alors qu’ils savent, comme tout le monde, que le choix du Roi est acté depuis longtemps. Encore quelques jours pitoyables d’enculades à supporter ! Et c’est pareil de l’autre côté. Le cirque du western Trump-Harris est aussi mauvais et désuet que celui de la France au sol, rongée et dévastée par les vers de terre et d’ailleurs. Le singe voulait muter en homme. C’est raté. Il n’a même pas parcouru la moitié du chemin. Au stade enfan-tin et parfois ado-tin, il s’est arrêté, terrifié d’accéder au monde adulte, lucide, conscient et maître des différentiations. Freud aurait pu l’aider dans son parcours. Mais il l’a rejeté. Et tous les charlatans qui le guident, ne font que l’enfoncer. Rien d’étonnant si le noir du fond du puits au fond de mon jardin est plein à craquer.
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