« À gauche, il y a Sara Errani qui est la patronne, elle fait tout : la vaisselle, la cuisine, la serpillière ». C’est ce qu’a déclaré Éric Salliot mardi sur l’antenne de RMC alors qu’il commentait un match de tennis féminin des jeux du cirque. Et voilà que les meetosiennes et leurs dérivées tombent sur le maladroit et réclament la potence pour ce sexiste misogyne. Par contre, pour le spectacle grand guignol de l’ouverture du cirque, où les déviations sexuelles ont été glorifiées et placées à la gauche de Dieu le Père, elles sont restées bouche-cousue les stupides renégates. Nous vivons dans un monde qui pratique, sans souci, le deux poids deux mesures.
A la régression du monde, la France macronienne ajoute la régression finale, celle du retour à la maison, du retour dans le ventre de la femme. Le monde des enfants est soudain devenu surpuissant et fait régner sa tyrannie, depuis une semaine, en substituant l’adulte - où son fantôme - à l’enfant héros parti à l’assaut du monde, tel Siegfried après avoir reforgé Nothung, son glaive-pénis qui terrifia les peuples et les dragons. Les enfants se mettent en scène devant les enfants-spectateurs qui poussent des cris de singes et qui regardent le ciel d’où pleuvent des milliers de grenouilles en or, en argent, et même en bronze. La Seine, qui a supporté la Cène, perd ses eaux et se remplit de breloques. Quand la régression ubuesque aura cessé, quand la fin de la récréation aura été sifflée, je me demande quel visage va apparaître. Dans les immenses déserts, les visages perdent leurs regards…
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