mardi 12 novembre 2024

le puits au fond du jardin • le triomphe des illusions…



 

Dans ce monde qui m’est étranger, qui n’est pas celui dans lequel je suis né et que je rejette viscéralement dans sa totalité, je commence à fatiguer de vivre au milieu de momies et de corps abandonnés respirant leur dernier souffle au hasard d’un sentier ou d’un cimetière abandonné. Hier, et pour me ressourcer, j’ai poussé la porte du Docteur Dayan – qui travaille même les jours fériés - pour vérifier si ce que je vois dans mon miroir est bien ce que je vois et non pas l’image imaginaire que les fées et les sorcières font apparaître aux naïfs, aux crédules et aux ignorants, dans le rétro de leur auto-robot qui pense en l’absence de toutes pensées construites par leur cerveau. Je me suis vu tel que je suis et j’ai pu me converser longuement en affinant ma compréhension. Penser, c’est lier et utiliser le lien à bon escient. Comprendre le problème, c’est le pointer du doigt et l’y poser. Ce n’est pas tergiverser en prenant les chemins qui le contournent et qui tournent sur eux-mêmes. C’est affronter les douleurs, les pénétrer et les exploser. Ces petites peines qui nous hantent chaque jour sans que nous ne sachions vraiment pourquoi, ne sont que les alertes d’une grande détresse qui nous détruit patiemment et sûrement. Le signal d’alarme est fait pour alarmer et faire bouger notre cul. Je me demande toujours pourquoi l’individu laisse sonner l’alarme sans jamais se poser de questions, sans jamais se poser la question : « Pourquoi l’alarme s’est-elle déclenchée ? » Seul votre miroir peut vous le dévoiler. C’est pourquoi vous devez pousser la porte du cabinet de Freud pour le chercher, pour le trouver, pour vous y regarder, pour vous y reconnaître et pour le traverser. Et comme rares sont ceux qui ont compris, ne vous étonnez jamais des conflits qui terrassent les mondes et des ignorances crasses de ceux à qui vous cédez vos pouvoirs par un bout de papier cul dans la fente d’une boite, par le sacrifice de votre personnalité.  


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire