mardi 5 novembre 2024

le puits au fond du jardin • rira bien qui rira le dernier…



 

Bof ! Rien de nouveau ce matin. La folie, le déni, la perversité, sont toujours les maitres du monde. On reste baba devant ces nourrissons qui, pendus aux tétons de leurs pondeuses, se plaisent à trancher les crânes avec des haches, se plaisent à violer les vieilles dames, se plaisent à flanquer des rafales de Kalachnikov dans les derrières des promeneurs inconscients, se plaisent à déroger à toutes les lois dans l’impunité la plus totale, se plaisent à massacrer les fondamentales de nos existences avant que mon puits, au fond de mon jardin, ne les précipite dans le noir de son fond pour y finir leur misérable vie. Quel que soit le point proche ou lointain où je fixe mon regard, je ne vois que le rouge de nos sangs dans le noir des tombeaux des masques mortuaires enfermés depuis l’éternelle éternité. D’où pourrait venir cette massue salvatrice qui s’abattrait sur nos crânes vides pour secouer cette inertie lymphatique qui a contaminé la race humaine ? Je ne vois pas. Je ne sais pas. Par contre, je sais que Freud EST la solution. Mais voilà ! On me rit au nez. Rira bien qui rira le dernier… a écrit le poète.     


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