Une professeure du collège de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) a été agressée violemment par trois de ses anciens élèves âgés de 13, 14 et 16 ans. Comme le répète inlassablement le géant qui deviendra l’homme du feu : « Ça se reproduit ! Ça se reproduit ! » Le préfet du département souhaite que la réponse de la justice soit forte en interrogeant la question de la responsabilité parentale. Il n’y a rien à interroger. Si la justice était digne de son nom, les trois voyous seraient déjà enfermés dans une maison de correction où l’on corrige, jusqu’à leur majorité, et les parents seraient déjà en prison pour deux ou trois décennies pour ne pas avoir appris les bonnes manières à leurs progénitures. La France manque d’enfants pour payer ma retraite, parait-il. Je doute que les enfants que la femme pond, en ce XXIe siècle, aient vraiment envie de travailler et de payer ma retraite. Notre terre infertile ne fait pousser que de la vermine qui se vautre dans la fainéantise et qui ne jouent plus du saxhorn ou de l’euphonium, mais seulement de l’opinel, ce qui est plus facile et plus jouissif quand la lame entre dans les corps. Je sais qu’il y a une autre jeunesse et qu’elle mérite considération. Mais j’ai très peur que celle-là se retrouve un jour dans l’hémicycle ou dans le château suprême et qu’elle détruise le rien que ses aînés lui a laissé. Le cercle est immuable et éternel. L’or passera toujours de mains en mains avant de retourner à la maison, dans les bras des filles du Rhin.
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