
« Était-ce un
président ? Un candidat ? Un commentateur ? Un
punching-ball ? Pendant plus de trois heures, le chef de l’État fut le
spectateur du malheur français, le commentateur satisfait de son bilan.
Personne ne l’obligeait à rejoindre la plaine Saint Denis pour participer à une
émission hachée, hostile, et à bien des aspects complètement stériles. On
attendait Emmanuel Macron, mais c’est l’habile Sophie Binet, la redoutable
Agnès Verdier-Molinié et l’efficace Robert Ménard qui ordonnaient la
conversation. Nous espérions des annonces, il a fallu se contenter d’analyses.
On nous avait promis une projection vers l’avenir, ce fut un retour perpétuel
vers le passé. On croyait retrouver le débatteur brillant et fantasque, nous
avons assisté au calvaire d’un homme désarmé qui peinait à dissimuler son
impatience. » Ainsi débute l’édito de ce matin de Vincent Trémolet de
Villers sur Europe 1. J’ai bien fait de ne pas perdre mon temps avec les indécences
juvéniles du psychopathe enfant qui loge à l’Élysée avec sa maman. J’ai préféré
consacrer ma soirée à Grace Kelly et Cary Grand qui revivaient leur torride
histoire d’amour sur Ciné+Classic, avec l’ombre de « Le Chat » dans
le magnifique Hitchcock, « La Main au collet ». Pour ceux qui n’ont
pas vu - sur TF1 - la pièce morbide, de plus de trois heures, je vous livre le résumé –
de quelques minutes – de de Villers. Vous en apprendrez plus que les pauvres gens
figés devant leur écran malsain et puérile, qui ont dû subir le pire des
affronts, trois heures durant.
Emmanuel
Macron, spectateur de la colère française :
https://www.europe1.fr/emissions/ledito-politique/emmanuel-macron-spectateur-de-la-colere-francaise-745942
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