mercredi 14 mai 2025

vu à travers le tube • au théâtre, plus de trois heures…

« Était-ce un président ? Un candidat ? Un commentateur ? Un punching-ball ? Pendant plus de trois heures, le chef de l’État fut le spectateur du malheur français, le commentateur satisfait de son bilan. Personne ne l’obligeait à rejoindre la plaine Saint Denis pour participer à une émission hachée, hostile, et à bien des aspects complètement stériles. On attendait Emmanuel Macron, mais c’est l’habile Sophie Binet, la redoutable Agnès Verdier-Molinié et l’efficace Robert Ménard qui ordonnaient la conversation. Nous espérions des annonces, il a fallu se contenter d’analyses. On nous avait promis une projection vers l’avenir, ce fut un retour perpétuel vers le passé. On croyait retrouver le débatteur brillant et fantasque, nous avons assisté au calvaire d’un homme désarmé qui peinait à dissimuler son impatience. » Ainsi débute l’édito de ce matin de Vincent Trémolet de Villers sur Europe 1. J’ai bien fait de ne pas perdre mon temps avec les indécences juvéniles du psychopathe enfant qui loge à l’Élysée avec sa maman. J’ai préféré consacrer ma soirée à Grace Kelly et Cary Grand qui revivaient leur torride histoire d’amour sur Ciné+Classic, avec l’ombre de « Le Chat » dans le magnifique Hitchcock, « La Main au collet ». Pour ceux qui n’ont pas vu - sur TF1 - la pièce morbide, de plus de trois heures, je vous livre le résumé – de quelques minutes – de de Villers. Vous en apprendrez plus que les pauvres gens figés devant leur écran malsain et puérile, qui ont dû subir le pire des affronts, trois heures durant.

 

Emmanuel Macron, spectateur de la colère française :

https://www.europe1.fr/emissions/ledito-politique/emmanuel-macron-spectateur-de-la-colere-francaise-745942

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