Il aura fallu huit jours, et plus, de commentaires permanents, de suppositions, de supputations, de questions sans réponses, des radions et télés qui se mettent en édition spéciale dès 21 heures pour débattre d’un non-sujet puisque personne ne sait, pour finir par une conclusion non conclusive, Trump et Poutine s’étant contentés de se congratuler sans se caresser. Je ne suis pas sûr qu’ils aient parlé de l’Ukraine – ce n’est pas parce qu’ils le disent -. Ils ont probablement évoqué des souvenirs de collège, se féliciter d’être à la tête des trois plus grandes puissances du monde s’y l’on y ajoute la Chine, et ils ont beaucoup rigolé de la prétention de la petite Europe et du petit minable Macron qui dirige une France qui a tout perdu de son prestige et qui se rapetisse de jour en jour avant de devenir minuscule et d’être avalée par les terroristes islamistes qu’elle accueille tous les jours sur son territoire. Je ne retiendrai de cet entretien « au sommet » que la décontraction et le sourire du Poutine. C’est probablement un signe… ou pas ! Les radios et télé en avaient oublié la météo, cette fiction vitale sans laquelle les Français seraient tous en grandes dépressions. Météo dit toujours quand il fait chaud, quand il fait froid, quand il pleut, quand il neige, quand le vent fait tomber les arbres sur les voies ferrées, quand les badauds sont entrainés dans les avalanches et dévalent les pentes dans des grosses boules de neige. Elle s’est même offert un bison affuté depuis que la grenouille d’Albert Simon est morte de fatigue après tant d’années de labeur. Mieux que bison et grenouille, ma grand-mère Florine, depuis son fauteuil en osier, ne s’est jamais trompée sur les prévisions du temps. Elle observait le passage d’un escargot ou d’un frelon, le pas d’un cheval de trait, le meuglement des vaches de son voisin paysan, l’excitation pulsionnelle de ses petits-enfants, et elle annonçait le temps du lendemain et de la semaine. Et contrairement à Météo, elle n’a pas endetté la France.
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