L’enfant psychopathe de l’Élysée a fait un caca nerveux. Il s’est soudain souvenu qu’il était chef de la France et que le Premier ministre qu’il avait nommé avait un peu trop tendance à se prélasser devant le bocal où tourne indéfiniment en rond le poisson qu’il tient en laisse. Il a poussé – l’enfant – un cri sauvage, a réveillé le ministre et lui a donné l’ordre impérial de former un gouvernement avant ce soir minuit sous peine de voir son carrosse doré se transformer en citrouille et autres condiments et de devoir rentrer à pied à la maison, chez bobonne ou chez maman – c’est kifkif -. Si l’accusé de l’enfant prend tant son temps et si longtemps, c’est que pendant ce temps, il est toujours Premier ministre. Il a très bien compris que dès que tout sera officialisé, la censure va lui tomber au coin du nez et qu’il devra porter un gros pansement qui va le défigurer.
Hier, sur Cnews, les chroniqueurs ont abordé le problème que posent les enfants des crèches qui portent des couteaux pour égorger, dans la rue, les vielles mémés et autres spécimens de ce genre, plus âgés, plus jeunes, de l’autre sexe aussi et tout aussi souvent. Ils ont débattu sur l’importance de la lame et non du manche, que la marmaille de 2025 confond avec le coup de poing d’antan dont on se servait pour régler nos litiges naissants. Pas un seul des débatteurs n’a fait surgir la fondamentale du sujet. Si nos enfants sont si prompts à poignarder les corps, c'est qu’ils éprouvent l’impérieux désir de la pénétration et qu’ils se lâchent en substituant la lame à leur pénis ignorant et défaillant. Comme pour tous les aléas de la vie, nous sommes devant une affaire de sexe, ce sexe qui dirige tous nos actes, toutes nos pensées, parce que tout est pénétration et réception. Les trous sont faits pour être remplis et comblés. Recevoir, c’est être pénétré. Donner, c’est pénétrer. Ainsi va la loi de la nature. Les politiques devraient être nourris de Freud. Les autres aussi. On quitterait ainsi un monde factice qui n’a aucun moteur pour avancer. Les lois sont des suites de mots sans aucun sens qui étouffent les consciences qui ne demandent qu’à s’ériger pour pénétrer le monde et transformer les vivants morts en vivants vivants. Nous n’en sommes pas là. Freud est toujours rejeté, voir ignoré. Et je ne vois pas ce qui pourrait changer. Nous vivons en déséquilibre sur une crête, alors que, plus bas, une vallée verte ensoleillée nous attend depuis une éternité. Seule la connaissance peut nous y précipité. Il suffit pour cela de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher notre miroir, pour le trouver, pour nous y regarder, pour nous y reconnaître et pour le traverser.
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