mercredi 10 février 2021

mots sans lien • audrey, la petite fille au bout du chemin



 

Audrey formait l'espace des interdits au pendu petit corps bleui. A lier les pages blanches pleines d’espérances, la grandiloque plus que la cohérence, elle éclatera sa bouche sur le violon sans sel de la petite fille au bout du chemin.

 

haG


anniversaire • la pianiste chinoise, yuja wang, a 34 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yuja_Wang

 



Pyotr Ilyich Tchaikovsky : "Piano Concerto No. 1 in B-flat minor", op. 23

1. Allegro non troppo e molto maestoso – Allegro con spirito

2. Andantino semplice – Prestissimo

3. Allegro con fuoco

 

Georges Bizet / Vladimir Horowitz : "Carmen Variations"

 

National Youth Or
Ludovic Morlot, conductor

 

Stern Auditorium/Perelman Stage at Carnegie Hall

New York City (USA)

July 23, 2017.

 



Igor Stravinsky : Trois mouvements de Petrouchka / Three Movements from Petrushka

I. Danse russe (Russian Dance)

II. Chez Pétrouchka (Petrushka's Room)

III. La semaine grasse (The Shrovetide Fair)

 

Yuja Wang, piano

 



Ravel Piano Concerto in G major

0:13​ Allegramente

8:15​ Adagio assai

16:35​ Presto

 

Camerata Salzburg

Lionel Bringuier, conductor

 

Salzburger Festspiele, 8-12-2016

 



György Ligeti : Études for Piano

Book 1 Étude 4 : "Fanfares"

 

Yuja Wang, piano

 

 

 

Autres anniversaires…

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vu à travers le tube • il neige en hiver… wouah !

Il neige. Il verglace. Il gèle. Il pleut aussi et à averse. La France est en hiver et c’est très curieux en cette saison. Décidément le monde n’est plus ce qu’il était. Et les journalistes en font leur une et leurs gros titres. Ces fourbes - bien plus fourbes que Karajan (jamais autant plébiscité) encore accusé de nazisme par quelques tarés du coin - détournent l’attention et amusent la galerie pendant que le Roi de France renforce sa dictature pour assurer sa réélection qu'il va gagner sans la moindre inquiétude. D’autant qu’il se félicite, qu’on le félicite, de ne pas avoir confiné ce qui fait de lui un extra-voyant extra-lucide admiré par l’immense majorité de la population asservie qui chaque matin s’agenouille devant son portrait pour lui lécher les doigts de pieds. Et j’ajoute que le Roi de France a dit : « J’en ai marre des scientifiques ! ». Moi aussi et j’en ai marre aussi des politiques.

 

Schiappa appelle à la délation. Jamais le peuple n’aura autant été sollicité pour surveiller son voisin et le dénoncer. Hier, un imbécile a relancé la querelle sur la collaboration de Karajan - sans doute un jaloux qui n’a jamais été capable de diriger Tristan ou Le Chevalier ou Manon - alors que le pouvoir actuel - lui- même - veut renouer avec la tradition bien française de la dénonciation. Des collabos, il y en a partout. On en est envahi. En comparaison, Corne à Virus est une piètre amatrice.    

mardi 9 février 2021

mots en lien • darya chez ionesco



 

Darya n’ose même pas les chaises d’Ionesco avec un carton imaginaire qui décoiffe l'émotion.

 

haG


le puits au fond du jardin • l’homme et son œuvre…



 

« Armand Tracy : Petite question : faut-il séparer l'homme de l'artiste ? Karajan, membre du NSDAP de 1935 à 1945... » Ceci est paru sur Facebook cet après-midi. Encore un imbécile qui croit intelligent de condamner un génie - Karajan était un génie qu’on l’apprécie ou qu’on ne l’apprécie pas - et qui confond la vie stupide de l’homme avec ses aléas, ses contraintes, ses lâchetés, ses faiblesses, ses prises de positions dictées par les instances supérieures, qu’elles soient politiques, religieuses ou philosophiques et le génie du chef à vie du Philharmonique de Berlin qui a compté dans le monde musical de la deuxième partie du XXe siècle, comme une des plus fortes personnalités de la direction d’orchestre et de la musique dans son ensemble. Si l’on doit condamner Karajan - mort et enterré depuis des décennies -, il faut condamner de la même manière tous les Rois de France, Napoléon et beaucoup d’autres qui ont entretenu des guerres et assassiné des milliards d’innocents tout simplement parce qu’ils étaient des grands tarés, des superbes psychopathes. L’homme n’est rien, à part une merde. Et quand il est capable de produire des merveilles - Karajan bien sûr, mais aussi Freud, Wagner, Hitchcock, Picasso, Polanski, Lynch, etc… - on ne peut que s’incliner et savourer. Ne pas reconnaître leur génie et le bien qu’ils apportent au monde des vivants, c’est tout simplement être ignorant. Et devant l’ignorance, ce monde reste démuni.   


anniversaire • la soprano allemande, hildegard behrens, aurait 84 ans aujourd’hui

 



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hildegard_Behrens

 



Hildegard Behrens "Brunnhilde's Immolation" Gotterdammerung

 

Wolfgang Sawallisch , direction

Munich 1989

 



Liebestod from Tristan und Isolde. Hildegard Behrens (Isolde) and Leonard Bernstein.

Yvonne Minton is Brangäne.

 



Richard Strauss: Salome

 

Hildegard Behrens, Salome

Vienna Philharmonic Orchestra

Herbert von Karajan, direction

 

 

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lundi 8 février 2021

anniversaire • création du concerto pour violon et orchestre de jean sibelius, il y a 117 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_violon_(Sibelius)

 



Concerto pour violon et orchestre en ré mineur op. 47 de Jean Sibelius

00:25​ - 1er mouvement : Allegro moderato

19:25​ - 2ème mouvement : Adagio di molto

28:45​ - 3ème mouvement : Allegro ma non tanto

 

Hilary Hahn, violon

Orchestre philharmonique de Radio France

Mikko Franck, direction

 



Violin Concerto in D minor Op, 47 by Jean Sibelius:

1.mvt - Allegro moderato

2.mvt - Adagio di molto

3.mvt - Allegro, ma non tanto

 

Encore: Sarabande from Partita no 2 in D minor by J.S. Bach

 

Janine Jansen, violon

SWR Symphonieorchester

Christoph Eschenbach, direction

 



Jean SIBELIUS: Concerto in D minor for Violin and Orchestra Op. 47

 

Soloist: Anna Da Silva Chen

The Metropolitan Orchestra

Conductor: Sarah-Grace Williams

 

Recorded live at the Eugene Goossens Hall, ABC Centre, Sydney on Saturday 4 March, 2017

 

 

 

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vu à travers le tube • bayrou et le vin…

Il faut bien écrire que pour le vieux Bayrou toujours aussi confus et aussi flexible - le centre c’est le non-avis -, 4000 euros par mois sont l’apanage des classes moyennes. Il doit vivre depuis toujours dans les paradis fricaux lui qui, depuis vingt siècles en politique, ne connait toujours pas les vrais salaires des gens. Il faut bien écrire aussi que le Roi de France ne veut pas de la proportionnelle. Il ne veut que ce qui lui permettra de reposer son cul sur me trône. Il faut bien écrire aussi que boire du vin ne protège pas de Corne à Virus et que boire du vin est la porte ouverte à l’alcoolisme. Et ce n’est pas un reproche parce que l’alcool à haute dose a permis à nombre d’artistes de devenir des génies et à d’autres bon nombre de mourir dans la souffrance et la solitude. Quoi qu’il en soit, il faut mourir après que la femme coupable nous ait obligé à vivre en nous expulsant de son ventre. Et pourtant nous n’avions rien demandé…

dimanche 7 février 2021

mots en lien • julie-jane sur la branche

 



 

Coincée sur la branche en bégayant passer un train, Julie-Jane n’a pas dit petit paquet jouait.

 

haG

anniversaire • la soprano française, andrée esposito, a 87 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9e_Esposito

 



Andrée Esposito Sings "Depuis le jour" extrait de « Louise » de Gustave Charpentier

 



"Cinquième acte intégral"; Roméo et Juliette; Charles Gounod

 

Alain Vanzo--Tenor

Andrée Esposito--Soprano

Roger Albin--Conductor

Orchestre Radio-Lyrique

 

1964

 




Andrée Esposito - Carmen - Bizet - Air de Michaela

 

 



"Duo de Saint-Sulpice"; Manon; Jules Massenet

 

Alain Vanzo--Tenor

Andrée Esposito--Soprano

Pierre-Michel Leconte--Conductor

 

 

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vu à travers le tube • avec, sans, pour, contre…

Journée avec. Journée sans. Journée pour. Journée contre. Et pour poursuivre dans ces stupidités imbéciles et stupides imbécilités, aujourd’hui est la journée sans smartphone. WOUAH ! La France entière va suivre les injonctions d’un taré fêlé, sans se poser de questions, et va fermer son téléphone et ses applications jusqu’à minuit. C’est ce qu’espère le taré fêlé et les misérables moutons abrutis qui exécutent et s’exécutent comme dans tous les actes de la vie. Depuis que ces stupidités imbéciles et stupides imbécilités de journées avec, sans, pour ou contre, existent, avons-nous vu diminuer le nombre de fumeurs ? Avons-nous vu diminuer le nombre d’alcooliques ? Avons-nous vu diminuer le nombre de violences faites aux hommes, faites aux enfants, faites aux femmes ? Avons-nous vu les problèmes inhérents au psychisme de l’homme - le mot comprend le mot femme - tenter de se résoudre ? Avons-nous vu la moindre avancé dans l’ignorance de l’homme - le mot comprend le mot femme - ? Rien. Rien. Rien. Le vide et l’abîme sans fin. J’arrête là. J’ai des centaines de coups de fils à passer et une foule de SMS à envoyer… de mon smartphone !


samedi 6 février 2021

mots en lien • laura et élise

 



 

Laura remplit-elle l’espace si je veux qu’Élise joue et répète dans l’ombre audacieuse du lézard que j'engloutis ?

 

haG

anniversaire • création du concerto pour piano d’arnold schönberg, il y a 77 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_piano_(Sch%C3%B6nberg)

 



Arnold Schoenberg's Piano Concerto, Op. 42

Andante [bars 1–175]

Molto allegro [bars 176–263]

Adagio [bars 264–329]

Giocoso [bars 330–492]

 

Glenn Gould, piano

New York Philharmonic Orchestra

Dimitri Mitropoulos, conductor

 



Arnold Schoenberg's Piano Concerto, Op. 42

00:00​ - I. Andante

04:34​ - II. Molto allegro

07:05​ - III. Adagio

13:39​ - IV. Giocoso (Moderato)

 

Mitsuko Uchida, piano

Cleveland Orchestra

Pierre Boulez, conductor

 



Schönberg Piano Concerto op. 42.

 

Dávid Báll, piano

Hungarian National Philharmonic

Zoltán Kocsis, direction

 

Müpa, Budapest, 25. 09. 2015.

 

 

 

 

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vendredi 5 février 2021

mots en lien • bérangère et ses renoncements


 

 

Bérangère a renoncé à l'alcool, aux vins de Bordeaux, à ses quarante cigarettes chaque jour, à lire, à la musique, à la peinture, aux restaurants, au poisson, à la volaille, à la prière, à la conversation, à ses amis. Toujours vivante, elle compte les morts.

 

haG

vu à travers le tube • familles et pourritures…

Dans la famille Berry on se déchire, on se hait, on se vomit. Il y a ceux qui veulent tuer le père et ceux qui veulent tuer ceux qui veulent tuer le père. Comment peut-on concevoir que la justice ait chu dans les coins les plus sombres de la rue, dans les caniveaux qui transportent la merde, dans les trous noirs qui empestent la pourriture des cadavres putréfiés. Et comment peut-on concevoir que quarante ans après des faits non prouvés on lapide un homme sur la place publique. Saloperies de délateurs. L’immense Placido Domingo subit le même sort et le géant James Levine s’est vu vilipender, injurier, fracassé alors qu’il terminait sa glorieuse carrière à la tête de l’orchestre du MET, maison prestigieuse qui lui doit tout ou presque. Lamentables femmes et hommes qui au lieu de regarder leur face immonde dans un miroir placent la délation et la vengeance au centre de leur misérable vie. Le contexte d’avant était très loin de celui d’aujourd’hui. Alors laissons les soi-disant coupables finir leur vie en paix et occupons-nous des milliers de viols et d’incestes qui sont l’apanage des familles d’aujourd’hui, comme d’hier. Oui, réclamons des lois impitoyables pour châtier les coupables. Ceux du présent mais pas ceux de l’autre monde que le temps a effacé. Imaginez-vous intenter un procès à François 1e le libertin qui a violé, femmes, enfants et bébés, idem pour les empereurs romains, idem pour Charlemagne et la ribambelle de Louis, et idem probablement pour tous les gens de pouvoir impliqués dans une ou plusieurs de ces tares. Ce monde n’est plus vivable. La guerre et le lynchage broient les esprits. Et il est trop tard. La pate dentifrice ne remonte jamais dans le tube de même que le corps éjecté violemment, douloureusement, inexorablement du ventre de la femme coupable ne pourra jamais y retourner. Là est le problème fondamental de l’humain.