Pondre tous les jours un tube devient
lassant, l’actualité restant inexorablement sans surprise. Elle se répète
chaque matin par les injonctions à obéir aux caprices du Roi de France sous
peine de voir son virus nous avaler et nous rejeter dans la fosse septique.
Elle se répète chaque matin en nous livrant les immondes fêlures de ceux qui « gouvernent »
la France. Elle se répète chaque matin par la voix des journalistes publicistes
et moralisateurs qui demandent aux français d’être des enfants bien sages et
obéissant sans sourcilier à leur papa adolescent attardé qui a épousé leur vieille
grand-maman toute ridée. Elle ne se répète en ne voyant toujours pas poindre à
l’horizon la tant attendue révolution - Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- qui serait peut-être une alternative bien venue à cette
monarchie-dictatoriale qui perdure et persiste depuis des siècles et des siècles.
Elle se répète par la présence de l’inénarrable déchéance Lou Doillon qui vient
encore et encore, ce matin, brouiller les ondes radio chez l’insupportable Nagui.
Elle se répète chaque matin par le silence radio - et tous les autres silences
- par l’invisibilité de Freud et de sa psychanalyse alors que « En
Thérapie » prolonge son triomphe amplement mérité parmi ce peuple en train
de crever de son ignorance fondamentale. Écrire, encore écrire, toujours écrire…
et pourquoi ?
Audrey Pulvar a soulevé un tsunami. Je
n’en vois pas la raison. Le droit de se réunir avec qui l’on veut est inscrit
dans la constitution. Moi, je me réunis le vendredi avec Freud et ses amis et j’exclus
impitoyablement tous les anti-freudiens. Je me réunis tous les samedis avec les
fans de Tristan et j’exclus impitoyablement toutes les oreilles fermées au
chef-d’œuvre wagnérien. Je me réunis le dimanche avec les amoureux de Lynch et
j’exclus impitoyablement tous ceux qui s’imaginent que Twin Peaks Le Retour n’est
pas une longue et impitoyable analyse freudienne. Voilà…
Le goût impromptu d’Audrey, imprévu aussi, veut que j’empeste
et crache et pense, immobile, joué et répété dans le flot du roc ancré de l’ombre audacieuse du lézard englouti.
Mūza Rubackytė performs Krzysztof Penderecki "Concerto Resurrection
for piano and orchestra" at Lithuanian National Philharmonic Society.
Conductor Maximiano
Valdes.
K. Penderecki(conductor) and Juyoung Baek(violin) perform Penderecki Violin
Concerto No.2 'metamorphosen' with Korean Chamber Orchestra at Concert hall,
Seoul Art Center, 18th December, 2013 under Seoul International Music Festival.
Krzysztof Penderecki, Threnody to the Victims of Hiroshima (1960)
Question 1 : à quoi sert
un couvre-feu avec des exceptions ?
Question 2 : à quoi sert
un confinement avec des exceptions ?
Question 3 : si seul l’isolement
peut stopper un virus pourquoi les bords de la Seine - hier - étaient-ils noirs
de monde ? Pourquoi sur l’autoroute Y767 le nez des voitures embrassait-il
le cul de celles de devant ? Pourquoi tolère-t-on que d’innombrables
familles vivent dans des appartements de jouets d’enfants ? Pourquoi les
transports en commun ne sont-ils pas stoppés ? Pourquoi les écoles ne
sont-elles pas fermées ?
Question 4 : Pourquoi n’y
a-t-il pas suffisamment de lits à l’hôpital ?
Réponse à la question 4 :
parce que depuis 20 ou 30 ou 40 ans les Rois de France les suppriment sans
aucune raison, Rois qui n’ont toujours pas compris que pour être Roi - ce qui n’est
qu’un stupide et dangereux fantasme - il ne faut pas être un héros, mais un
homme - ou une femme - équilibré avec une pensée qui pense dans l’authenticité
comme cela devrait être pour tout à chacun et que pour accéder à ce stade, il
faut passer par Freud et sa thérapie psychanalytique et seulement par Freud.
L’homme n’est pas homme. La
femme n’est pas femme. Et ce n’est que cela qui cause tous ces maux.
Vu le bordel, ordre aléatoire.
Une quarantaine de directeurs médicaux de crise de l'AP-HP se préparent
à devoir faire un tri des patients pour faire face à la troisième vague. Rien
n'est décidé - ce qui veut dire que c’est décidé - quant à un nouveau tour de
vis face à l'épidémie, déclare le Roi de France. Le confinement
général assuré est pour dans quelques jours et pas pour quelques jours. La
fermeture des écoles qui devrait être effective depuis des mois n’est toujours
pas annoncée et pourtant elle entrera en vigueur dans quelques jours. Et si la
majorité des enfants ont des parents qui ne savent pas quoi en faire hors de l’école,
c’est bien fait pour eux : ils n’avaient qu’à pas avoir de parents qui ont
eu le culot de faire des enfants sans vouloir s’en occuper. Bref, c’est
toujours la même chose. Le monde marche à reculons parce que la pensée de l’homme
est le fantôme de l’inexistence qu’il s’est créé. Et sur les ruines du monde,
il ne reste plus que Freud. Mais qui osera tenter de le faire croire à ces
milliards de cerveaux fêlés-tarés ?
Maria Ewing in the final scene of Richard Strauss' Salome. Stage director
was Sir Peter Hall, and Sir Edward Downes was conducting the Orchestra of Royal
Opera.
Mon département est de
couleur noiraude qui sent le confinement en fin de semaine prochaine. Était-ce une
raison pour que le préfet ferme dès ce matin les rayons jugés inutiles des
grandes surfaces et les magasins locataires comme mon pressing où sont sous
bonne garde - je l’espère - tous mes vêtements que je ne peux plus retirer. À partir du milieu de la semaine soi je sors tout nu soi je garde mes vêtements crades
et ceci pendant 3 ou 4 mois. Et si le préfet - un cerveau fêlé-bloqué - a pris
cette décision, ce n’est sûrement pas pour des raisons sanitaires, mais bien
pour garder sa place ou devenir ministre-godillot dans le cas où le Roi actuel
serait remplacé par un autre Roi où dans le cas où il se succéderait à lui-même.
La décision du fêlé-bloqué est donc bien politique d’autant qu’i faut ménager
les petits commerces. Les dictatures sont multiples et se multiplient plus vite
que les variantes du virus à tel point que Corne à Virus est devenu un point de
détail devant la montée transcendante de l’autorité bête et méchante et scandaleuse
à laquelle tout le monde adhère. Pas moi.
Et puis le « Faust »
de Gounod en direct sur France 5 a été une belle surprise. Pour une fois l’opéra
de Paris s’est surpassé. Une mise en scène avec plein de trucs rigolos, un
ténor de rêve à la Vanzo, et malheureusement une Marguerite (Jaho) impossible
comme l’est toujours Jaho avec ses grimaces et son implication gesticulante et
psychotique. Cette femme est insupportable, presque autant que le pitoyable
Alagna.
La grande affabulation. La
grande débâcle. La grande illusion. Un n’importe quoi permanent et outrageux
qui prouve - si cela était nécessaire - à quel point la pensée humaine est fragile,
inconsistante et soumise à tous les n’importe quoi, ce qui est bien naturel
puisque les pensées qui se sont confrontées à Freud se comptent à peine sur les
doigts d’une main amputée. Le Roi de France confine, dé-confine, re-confine, re-dé-confine,
etc… dedans, puis dehors, puis à l’intérieur, puis à l’extérieur, puis à l’intérieur
du dehors, puis à l’extérieur du dedans, puis dedans l’extérieur, etc… Et
personne n’y comprend rien. Les …logues et les …gistes ont dit que le virus
nous foutrait la paix QUE si chacun s’isolait seul et n’avait plus aucun
contact avec l’autre. Le Roi de France est vraiment - je l’ai toujours dit -
sourd et aveugle -. Il décide chaque jour tout le contraire des …logues et des …gistes.
Logiquement, il faut tout cesser, tout fermer et mettre chaque individu en
cellule sous la garde de l’armée en habit de cosmonaute et la mitraillette prête
à tirer, ceci pendant 3 mois, voir 4, 5 ou 6. Moi, comme je le fais depuis 77
ans, je préconise la LIBERTE, la liberté totale sans aucune restriction, pour l’homme
et pour Corne à Virus. Vivons ! Vivons ! Vivons ! Et laissons
mourir ceux qui n’ont pas la capacité d’affronter l’ennemi. La mort est l’élément
le plus important de la vie et personne ne peut échapper à cette loi. C’est
pourquoi dès aujourd’hui il faut rouvrir les opéras du monde entier pour un
dernier Tristan, un dernier Chevalier, une dernière Manon, un dernier Boris. La
mort n’en sera que plus douce et que plus paisible.
« Y a-t-il de l’intelligence dans l’intelligence
artificielle ? » questionne theconversation.com. Je réponds. Non !
Il n’y a aucune trace, même la plus minime, d’intelligence dans l’intelligence
artificielle. Il y en aura lorsque les ingénieurs artificiels y auront introduit
très majoritairement l’inconscient, l’inconscient qui dirige d’homme depuis le
début des temps. Et pour que ces savants, prisonniers de leur savoir, aient la
capacité de le faire, il faudrait qu’eux-mêmes aient plongé dans leur
inconscient, y aient vécu et en aient extraits tous les éléments
contradictoires qui font de l’homme un être amputé et inabouti ce qui a pour
conséquence l’intégration intégrale de tous ses problèmes majeurs et mineurs qui
deviennent leur forme de vie de gens bien sous tous rapports. Le problème est
qu’ils ne sont pas bien sous tous rapports et que la société est soumise à tous
ces amputés qui se croient Jupiter en personne alors qu’ils ne sont que la
triste défécation de la misère du monde. Relier l’inconscient au conscient pour
ouvrir les yeux et déboucher les oreilles est l’unique solution. Et c’est chez
Freud que cela peut se faire. Seulement chez Freud. Pas ailleurs.
Agnès,
femme sublime dans l’ignorance des contractions, des doutes, des perversions, des
narcissismes les plus crasses, gomme les garçons en habit qui ne parviennent
pas à la jeunesse qui se drape dans le faux tableau du langage possible sans
l’expliquer.