Juliane marche dans la gadoue parmi les jurons des
fossoyeurs de service. Post-cadavérique dépolluée, elle veut qu'on la cercueillise
au pied des chênes truffiers. Chez sa sœur Juliette dont le voisin lancerait ses
restes dans son chien renifleur, elle frétille d'une queue gourmande sur l'accompagnement
musical, du Bolet de Pravel.
Voici « Voici » - la
revue hilarante où l’on meurt de rire ou de honte - qui écrit ce matin à propos
du « Grand Échiquier » - injure à son créateur et animateur Jacques
Chancel - que dés-anime la niaise de service Élisabeth Babeth Lemoine ce qui se
comprend parce que l’émission « Le Grand Échec » est remplie de vide comme le cerveau de la
présentatrice. « Voici » écrit donc : «
La prestigieuse émission culturelle diffusée sur France 2 qui accueillera
des invités de taille comme :Thomas Dutronc, Francis Cabrel, Olivia
Ruiz ou Maxime Leforestier. Prestigieuse ? Je dirais vulgaire et au niveau
des caniveaux. Je ne savais pas que Thomas Dutronc, Francis Cabrel, Olivia Ruiz
ou Maxime Leforestier étaient des invités de taille, moi qui les considère
comme des petites frappes de merde insignifiantes et invisibles. Chancel, lui,
invitait Karajan, Maazel, Menuhin, André, Cziffra, Vanzo, et tous les grands
talents de ce monde. Avec Lemoine on est descendu bien bas et encore plus bas
que le noir du trou sans fin de mon puits au fond de mon jardin. Mais,
comme tout ce qui s'entasse dans le fond du noir du trou de mon puits est devenu modèle universel,
la question reste entière : « Pourquoi l’homme ne cesse-t-il jamais de
marcher à reculons ? »
Vivre en 2021 sous les lois
du Moyen Âge avec les rites de sorcelleries entretenus par un vieillard en robe
blanche adulé comme un Roi tout puissant célébrant et reproduisant encore le
chemin de croix qu’un fils d’un Dieu aurait été contraint de subir sous le fouet
des romains avant d’être cloué sur cette même croix de laquelle il s’est
décloué et retrouvé mort dans un caveau dont il est sorti ressuscité par lui-même le dimanche
matin appelé Pâques d’où sont tombés des cloches et des œufs en chocolat d’où
les œufs et les cloches de Pâques. Ce même vieillard en robe blanche a affirmé
au cours de sa promenade sur le chemin de croix que le crucifié avait été envoyé
du ciel par son père pour sauver le monde. Vu l’échec cuisant, j’en conclue qu’il
n’y a pas que le Roi de France qui nous prend pour des cons… et j’en conclue aussi
que nous sommes vraiment des gros cons à la pensée fracturée par l'immonde. Pas moi. Je ne crois qu’en moi !
Ce qui pose problème dans la monarchie française, c’est la dictature du Roi
totalitaire, l’absence de parlement et l’appétit vorace des français pour les
héros qui avant s’autoproclamaient et aujourd’hui se font autoproclamer. Par un
système aberrant, caduque, illusoire, qu’on appelle élection, des individus
prennent le pouvoir - des maires au Roi -, alors qu’ils n’ont aucune capacité
et tombent dans la marmite aux illusions en croyant que leur nomination leur
donne la connaissance. Ils ont alors, et les deux en même temps, le pouvoir et
la grosse tête. Tout est dit. Rien ne peut fonctionner. Et les querelles
interminables continuent sans faire avancer le schmilblick d’un seul millimètre.
La démocratie - toujours pas inventée - ne peux fonctionner qui si on oublie l’homme
pour voter pour des idées en faveur de l’homme et de l’humanité. C’est entre
des propositions écrites en moins de dix mots que doivent choisir les
électeurs. Et si ces propositions ne sont pas réalisées dans les six mois,
leurs auteurs doivent être destitués et ne plus jamais avoir le droit de
proposer. Il faut supprimer le Roi et tout ce qui ressemble à un pouvoir
personnel et faire gérer le pays par des citoyens non professionnels qui s’occupent
des affaires après avoir travaillé au bureau ou dans les champs toute la
journée. Aujourd’hui, la France est sous le joug d’un adolescent handicapé,
incapable d’appréhender le processus pour accéder au stade d’adulte. Peut-être
devrait-on y voir un danger. Aujourd’hui n’est que le monde d’hier et celui de
demain. C’est pourquoi l’espoir de voir éclore l’homme reste quasi nul. Il y a
bien Freud mais il est considéré comme un malfaiteur. On dirait que personne n’a
remarqué que la psychanalyse est interdite dans les pays totalitaires. Chez
nous elle est méprisée… sauf depuis l’arrivée du docteur Dayan ! Serait-ce
l’espoir de voir le fond noir de mon puits au fond de mon jardin recevoir un
rayon de lumière ?
L'Orchestre
philharmonique de Radio France sous la direction de Mikko Franck joue l'Oiseau
de Feu, d'Igor Stravinsky, dans sa version de 1919.
Extrait du concert
donné à la Philharmonie de Paris le 26 avril 2019.
Maurice Ravel, Daphnis
et Chloé
Nora Gubisch -
mezzo-soprano
Roland Daugareil -
solo violin
Orchestre de Paris
Mikko Franck -
conductor
L'Orchestre
philharmonique de Radio France et la violoniste Anna Tifu, dirigés par Mikko
Frank, jouent le « Poème » pour violon et orchestre d'Ernest Chausson. Concert
enregistré en direct le vendredi 14 septembre, de l'Auditorium de la Maison de
la Radio, à Paris.
Il a parlé pour dire au
peuple qu’il restreignait encore plus sa liberté et que celui-ci devait sauter
de joie parce qu’il aurait pu décider pire. Il a fait croire qu’il songeait à
rouvrir les opéras, les cinémas, les théâtres - avec terrasses de café - dès la
mi-juin ou la mi-mai ou la mi-juillet ou la mi-2022 ou la mi-2023 ou la
mi-2057. Je sais désormais que je mourrai sans avoir remis les pieds à l’opéra,
au restaurant et au bistrot, les trois seuls piliers de ma vie avec Freud,
Lynch, Hitchcock, Wagner, Verdi et « En Thérapie ». Alors plutôt que
d’attendre dans le rien et dans le vide autant mourir tout de suite. Les
non-réactions du peuple me scandalisent et m’épuisent. Je rêvais de vivre la
révolution avec le tranchage du cou de la tête du Roi et je ne verrai jamais rien
venir. Alors à quoi bon ! Je rêvais de connaître l’invention de la
démocratie. Je rêvais de voir la fin de l’ignorance. Je rêvais de l’interdiction
du verbe obéir. Je rêvais de voir les peuples rires et chanter leur libération
psychique et physique. Rien. Rien. Rien. Aucun de mes rêves ne se seront réalisés. Alors je
meurs, seul avec moi-même, et c’est
quand même le plus beau des cadeaux et le plus grandiose des espoirs pour l’humanité.
AstraZeneca est mort. Vive Vaxzevria. Le Roi est mort. Vive
le Roi. Louis XIII est mort. Vive Louis XIV. Hollande est mort. Vive Macron.
Macron I est mort. Vive Macron II. Le successeur du mort est toujours un mort.
Ainsi le veut le peuple. Ce qui oblige à constater que tous morts peuvent
remplacer les morts et que de morts en morts, la vie n’est toujours qu’une
illusion. C’est aussi pourquoi ne vivent que des morts-vivants. Entre la mort d’avant
et la mort d’après nous vivons morts sans jamais avoir connu le vivant. La dictature
féroce se propageant grâce aux subtilités qui se jouent autour de Corne à Virus,
nous allons irrémédiablement vers une vie-mort qui conduit à la mort d’avant la
vie. Et c’est notre vie que nous jouons alors que nous sommes incapables de
jouer. Nés morts nous étions, morts mort nous finirons. Et si une pensée
libérée se mettait à penser, peut-être que le secours suprême, Freud, pourrait
nous sauver. Mais non ! Pour cela il faut penser, et actionner une machine
à l’arrêt depuis des siècles est un défi qu’il faut gagner. Comment gagner ce
pari alors que rien n’a jamais été acté : qu’est l’homme et pourquoi
est-il ? Les réponses - individuelles - sont dans le cabinet du psy et,
sans doute pourraient-elles fructifier si, l’homme grandissait et oubliait son
stade d’adolescent attardé. Être adulte, c’est penser ? Penser c’est chercher son miroir, le
trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser.
Joseph Haydn Cello concerto in C major Hob. VIIb:1
Marie-Elisabeth
Hecker, cello
Radio Kamer
Philharmonie
Philippe Herreweghe,
conductor
L'Orchestre
Philharmonique de Radio France interprète la Symphonie n°86 en Ré Majeur Hob. I
: 86 de Joseph Haydn, sous la direction de Barbara Hannigan.
Concert enregistré et
filmé le 25 janvier 2019 à l'Auditorium de Radio France à Paris.
Il va parler ce soir. Il ne
parlera pas ce soir. C’est Castex qui va parler. Non, c’est Attal. Non, c’est le
Roi qui va nous mettre à l’isolement, nus, enchaînés, au pain et à l’eau jusqu’à
l’été 2023.Non, il va nous libérer-vive-le-Roi.
Ce moment unique dans l’histoire de l’humanité aura lieu à 18 heures. Non, à 20
heures. Non, il n’y aura rien. Les écrans seront vides dans leur vide. Ben oui !
Notre Roi-bien-aimé ne nous parlera que la semaine prochaine si tel est son bon
plaisir. Et depuis des jours le peuple courbé attends tremblant sans oser
bouger et sans penser qu’il faudra bien, un jour, apprendre à penser. Que penser
de ce tableau immonde : un peuple enfant tyrannisé par un enfant. L’histoire
se répète. Et comme dit le Géant : « Ça se reproduit ! Ça
se reproduit ! Ça se reproduit ! ». Quels sont donc ces riens
que le Roi devait nous dire lui qui ne dit jamais rien dans son univers de rien
où il n’a rien à dire ?