mercredi 3 novembre 2021

vu à travers le tube • psychanalyse : voir petit larousse ou petit robert…

J’ai retourné toutes les presses de ce matin, des parisiennes au lyonnaises, aux marseillaises, aux bordelaises, aux nantaises, aux perpignanaises, aux cortésiennes, aux clermont-ferrandiennes, et seules deux informations dramatiques nauséabondes dont dépend notre vie dominent l’information. 1. Zemmour, celui qui et que vous savez, qui ne voit pas le gros trou tout noir tout au bout de son chemin, qui a été reçu par Ménès, le gros hargneux faux humoriste du foot. Je ne comprends pas que l’on en fasse tout un fromage puisque moi-même, ce matin, j’ai été reçu par ma voisine de palier pour mon café du matin. 2. Les femmes qui travaillent gratuitement à partir de ce matin 9h22, et que, depuis le temps que ça dure, ne font rien - ne font rien - pour que ça cesse. Elles continuent de voter pour des Rois, continuent de copuler avec des hommes pour engendrer de la marmaille qui finira soit en prison, soit grillée sur le sol de la terre qui se prend pour une plaque chauffante, marmaille qui n’a rien demandé et qui n’a jamais souhaité connaître le sort des hommes, figures même de la bêtise, de l’imbécilité et de l’ignorance.

 

Il y en a qui veulent changer le monde alors que moi, je voudrais changer la pensée de l’homme, illusion qui me permet de vivre encore un peu. Pour changer l’homme, il faut commencer par le voir tel qu’il est. Pour le voir tel qu’il est, il faut commencer par arriver à se voir soi-même. Pour se voir soi-même il faut commencer par trouver son miroir, être capable de s’y regarder et - plus difficile - de s’y reconnaître et - encore pour difficile - de le traverser. Pour cela, il faut pousser la porte du cabinet du seul - du seul - homme au monde qui aurait pu changer le monde si le monde ne le méprisait pas. Il s’appelle Sigmund Freud. Il n’a pas inventé la locomotive à vapeur ni le smartphone pliable et dépliable en même temps selon la méthode Macron 1. Il a inventé la psychanalyse. Si ce mot ne vous dit rien, cherchez !    


lundi 1 novembre 2021

mots en lien • greta cargo…

 



 

Végétarienne, Greta Cargo pense à son cochon d'inde chanteur ou politicien qui embrasse le cul d'une bouteille pour sa dernière goutte de vin.

 

haG

d’après Julia Sorensen

Contrefuites

anniversaire • le chef d’orchestre allemand, eugen jochum, aurait 119 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugen_Jochum

 



Johannes Brahms Symphony n°4 op.98

I. Allegro non troppo 0:00

II. Andante moderato 12:32

III. Allegro giocoso - Poco meno presto - Tempo I 24:37

IV. Allegro energico e passionato - Più allegro 30:40

 

Berliner Philharmoniker

Eugen Jochum, direction

 

Studio recording, Berlin, XII.1953

 



Sinfonie Nr. 9 d-Moll (WAB 109) Symphony No 9 D minor

1.Feierlich, misterioso 0.00

2.Scherzo. Bewegt, lebhaft - Trio. Schnell 24:35

3.Adagio. Langsam, feierlich 35:45

 

Berlin Radio Symphony Orchestra

Eugen Jochum conductor

 



(00:00:00) Mozart - Maurerische Trauermusik in C minor, K.477(479a)

 

Mozart - Symphony No.41 in C major, K.551

(00:06:11) 1.Allegro Vivace

(00:18:18) 2.Andante Cantabile

(00:27:36) 3.Menuetto-Alledretto

(00:32:18) 4.Finale-Allegro Molto

 

Brahms - Symphony No.2 in D major, Op.73

(00:42:01) 1.Allegro non troppo

(00:57:43) 2.Adagio non troppo

(01:08:07) 3.Allegretto grazioso (quasi andantino)

(01:14:04) 4.Allegro con spirito

 

Vienna Philharmonic

Eugen Jochum, direction

 

20 September, 1981

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/


vu à travers le tube • jour des morts…

1e novembre, jour des morts ? C’est tous les jours le jour des morts tant que nous aurons tant de peine à trouver des vivants. Nous survivons travestis dans le dénie par peur de la lumière qui pourrait éclairer notre visage que nous ne trouvons pas dans le miroir que nous ne cherchons pas. C’est vrai que notre visage est si laid, si peu conforme au paraître, socle de notre éducation pour être des enfants bien sages. Tout n’est qu’illusion et seul celui qui se reconnaît peu briser les chaînes éternelles de notre assouvissement à notre ignorance. C’est sans doute pourquoi certains - beaucoup trop - vont voter pour des fantômes virevoltant dans d’autres mondes, qui ne vont pas manquer de faire comme dans le passé, nous pousser dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin comme la femme expulse violement de son ventre le petit homme qui ne lui a rien demandé et qui jamais n’a choisi son passage sur cette terre où le malheur s’enchaîne au malheur depuis le début des temps.  

 

PS : Ma voisine de palier vient de me dire que le jour des morts est demain. Alors attendez demain pour lire mon tube de ce matin !

dimanche 31 octobre 2021

mots en lien • manon…


 


 

Qui zèbre l'espace, qui zèbre le noir des lignes droites qui sortent de Manon, de son regard qui traverse le noir et imagine tout un tas de lignes autour des lignes innombrables.

 

haG

d’après Baris Ogreten

Chambre avec lit

le puits au fond de mon jardin • zemmour et les autres…



 

Hidalgo demande au peuple de sortir dans la rue pour manifester son dégoût à chaque apparition de Zemmour à la télé. Diable ! Le peuple va être dans la rue 25 heures sur 24. Elle veut qu’on écartèle l’individu et qu’on le pende haut et court après lui avoir tranché la tête. Ainsi sera-t-elle sûre qu’il ne lui prendra pas de voix dans cette course de singes et de guenons à la royalielle ou monarchielle ou dictatorielle, selon. Roussel demande la même chose. C’est très rigolo. Zemmour, Hidalgo et Roussel ne s’assiéront jamais sur le trône qui est réservé depuis bientôt 5 ans par Macron 1 pour sa métamorphose en Macron 2. À quoi bon tous ces discours, tous ces pseudos-débats, toutes ces vociférations, toutes ces ordures toutes justes bonnes à être jetées dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin qui en contient bien d’autres ? 


anniversaire • création du concerto pour piano n°4 en do mineur op44 de camille saint-saëns, il y a 146 ans



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_piano_no_4_de_Saint-Sa%C3%ABns

 



Camille Saint-Saëns Concerto pour piano et orchestre no 4 en do mineur opus 44

I- Allegro moderato - Andante 00:00

II- Allegro vivace - Andante - Allegro 11:35

 

Robert Casadesus, piano

New York Philharmonic Orchestra

Leonard Bernstein, direction

 

Enregistré en 1961

 



Camille Saint-Saëns Concerto pour piano et orchestre no 4 en do mineur opus 44

I- Allegro moderato - Andante 00:00

II- Allegro vivace - Andante - Allegro 11:42

 

François-René Duchable, piano

Orchestre Philharmonique de Strasbourg

Alain Lombard, direction

 

1982

 



Camille Saint-Saëns Concerto pour piano et orchestre no 4 en do mineur opus 44

I- Allegro moderato - Andante 00:00

II- Allegro vivace - Andante - Allegro 11:25

 

Jeanne-Marie Darré, piano

Orchestre National de la Radiodiffusion Française

Louis Fourestier, direction

 

1955

 

 

 

Autres anniversaires…

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vu à travers le tube • qui ?

Je scrute. Je tends l’oreille. Qui se révolte contre la pub qui incite à donner du fric au « secours catholique » parce que croire en Dieu, c'est l’espérance, c’est la lumière, c’est la jouissance éternelle ? Ce Dieu falot, sadique et puant n’est que l’invention de la pensée de l’homme lâche et peureux. Et le foule, marche. Et la foule court. Et le foule se précipite dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Est-il possible d’être aussi crétin, aussi veule, aussi minable ? Est-il possible que l’homme en soit resté à sa période prénatale avec les ordures de ses prédécesseurs collées à sa peau et - infiniment plus grave - à sa forme de pensée par encore formée et qui se forme extrêmement rarement ? Oui, nous sommes bien dans un monde de triste illusion où le paraître détérioré prime sur l’illusion du réel. Qui ose penser qu’il est possible de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher son miroir, de la trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaître et de le traverser. C’est de l’autre côté que nous pouvons enfin entrevoir la lumière, la nôtre, la seule qui importe, celle qui fait de nous un homme et non cette putréfaction destructrice qui se dit plus intelligente que les animaux.


samedi 30 octobre 2021

mots en lien • élisabeth de valois…


 


 

Cendre que tu es Élisabeth de Valois, tu coules en rigoles goutte à goutte, rouge et bleue, blonde et brune, moire du temps échu mélangé à ta cendre fondue.

 

haG

d’après Jacques Richard

cendre que tu es

anniversaire • création de la sérénade pour cordes en ut majeur op48 de piotr ilitch tchaïkovski, il y a 140 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9r%C3%A9nade_pour_cordes_(Tcha%C3%AFkovski)

 



Serenade for strings en C major, op48 - Piotr Ilitch Tchaïkovski

 

Ensemble Oboria

 

Samedi 28 août 2021- Saturday, August 28, 2021

Centre Pierre-Péladeau, salle Pierre-Mercure, Montréal, QC.

 



Peter Ilyich Tchaikovsky, Serenade for String Orchestra in C major op.48

00:00 1. Pezzo in forma di Sonatina. Andante non troppo - Allegro moderato

09:39 2. Valse. Moderato. Tempo di Valse

13:52 3. Elegia. Larghetto elegiaco

22:05 4. Finale. Tema russo. Andante - Allegro con spirito

 

Berliner Philharmoniker

Herbert von Karajan, conductor

 



Pyotr Ilyich Tchaikovsky Serenade for strings op.48

I. Pezzo en forma di sonatina. Andante non troppo - Allegro moderato 0:00

II. Valse. Moderato. Tempo di Valse 9:42

III. Elegia. Larghetto elegiaco 13:30

IV. Finale (Tema russo). Andante - Allegro con spirito - Molto meno mosso - Tempo I - Più mosso 22:07

 

Leningrad Philharmonic Orchestra

Yevgeny Mravinsky, direction

 

Recorded in the USSR, 17.III.1947

 

 

 

 

Autres anniversaires…

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vu à travers le tube • les déblablateurs…

Chez les déblablateurs permanents des chaînes d’information toutes confondues, les voyous des citées sont des poux qu’il faut entasser dans les prisons le plus longtemps possible, ce qui justifie pour eux la construction de milliers de prisons où croupira plus de la moitié de la population qui ne pourra être qu’en récidive lors de sa sortie dans le monde, prison pas vraiment plus glorieuse. Les déblablateurs sont des gens sans pensée et dans l’incapacité d’en chercher et d’en trouver de chemin, sinon, ils seraient débatteurs et conscients des réalités des sociétés dont ils participent largement à l’agonie et à la mort. Si les voyous des citées sont voyous, c’est que leurs parents les ont forgés à cette condition. La coupable de cette situation qui empire de jour en jour, c’est la femme qui pond - à répétition - des monstres et qui est incapable de les humaniser. La famille, la religion et la société sont les trois vecteurs de ce désastre. Mais si l’homme/femme commençait par se regarder dans un miroir, se voir tel qu’il est - un monstre monstrueux - il songerait peut-être - je n’en suis pas sûr du tout - à pousser la porte de Freud, y chercher SON miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Je suis sûr que la face du monde en serait alors changée. Un individu équilibré plus un individu équilibré, plus un individu équilibré, etc…  Ça pourrait bien faire un ensemble d’individus équilibrés, donc une société équilibrée capable de résoudre ses problèmes. On est loin de cette inimaginable hypothèse. On préfère nommer des Rois, des bourreaux qui ne voient en nous que des godillots naïfs et lâches.


vendredi 29 octobre 2021

le puits au fond du jardin • qui est le rêveur ?



 

Il est dit qu’il y a un rêveur. Mais qui rêve ? Le plus évident serait de répondre Cooper, puisque c’est apparemment le personnage principal de la saison, dont on suit les élucubrations aussi molles que drolatiques dans le corps de Dougie et les accès de violence froide dans son doppelgänger maléfique. Notre attente ne se résume presque qu’à une seule chose : recoudre les deux morceaux, retrouver notre Cooper chéri, figure presque tutélaire, dont la permanence et la bienveillance amicale et rassurante nous touche au cœur. Et c’est d’ailleurs un moment de joie indescriptible qui nous assaille lorsqu’il reprend toute sa hardiesse. Mais Cooper se rendort et se réveille une dernière fois, sous les traits nouveaux d’un certain Richard, bouclant ainsi son propre arc narratif (il est dit au premier épisode par le Géant qu’il doit se rappeler de « Richard et Linda », Linda est en fait Diane, avec qui il a passé une dernière nuit d’amour). Pourtant, le mystère du dernier plan reste entier, l’horreur est à son apogée. Si ce n’est pas avec l’éveil de Cooper que s’arrête le récit, on peut donc légitimement affirmer que le rêveur dort encore. On pourrait s’employer à éliminer un par un chaque personnage, dont aucun ne laisse de témoignage satisfaisant sur sa nature.  

 

Il n’y a qu’un personnage qui n’existe pour ainsi dire pas dans tout le récit, c’est-à-dire qu’il n’intervient qu’à la marge (et c’est assez normal puisqu’il est prétendument mort) : Laura Palmer. La Femme à la Bûche appelle Hawk pour lui dire que le cercle est presque complet et que « Laura est l'unique »... Ou plutôt est-elle la seule à exister. 

Télérama

 

mots en lien • jean-jules lapierre...




Lentement, certes, mais Jean-Jules Lapierre fait trop de gestes pour que ce soit entièrement faux. Ce n'est pas entièrement vrai non plus. Qui paraphrasent les mots, les gestes, les formes des autres ou de soi-même, méprisent ce qui les a précédés, et qu'ils s'épuisent vainement à réduire au dicible. En prose, en vers, en essai, des mots libres de ressentir.


haG

d’après Lucie Raulin

Depuis...