J’ai retourné toutes les presses de ce matin, des parisiennes au lyonnaises, aux marseillaises, aux bordelaises, aux nantaises, aux perpignanaises, aux cortésiennes, aux clermont-ferrandiennes, et seules deux informations dramatiques nauséabondes dont dépend notre vie dominent l’information. 1. Zemmour, celui qui et que vous savez, qui ne voit pas le gros trou tout noir tout au bout de son chemin, qui a été reçu par Ménès, le gros hargneux faux humoriste du foot. Je ne comprends pas que l’on en fasse tout un fromage puisque moi-même, ce matin, j’ai été reçu par ma voisine de palier pour mon café du matin. 2. Les femmes qui travaillent gratuitement à partir de ce matin 9h22, et que, depuis le temps que ça dure, ne font rien - ne font rien - pour que ça cesse. Elles continuent de voter pour des Rois, continuent de copuler avec des hommes pour engendrer de la marmaille qui finira soit en prison, soit grillée sur le sol de la terre qui se prend pour une plaque chauffante, marmaille qui n’a rien demandé et qui n’a jamais souhaité connaître le sort des hommes, figures même de la bêtise, de l’imbécilité et de l’ignorance.
Il y en a qui veulent changer le monde alors que moi, je voudrais changer la pensée de l’homme, illusion qui me permet de vivre encore un peu. Pour changer l’homme, il faut commencer par le voir tel qu’il est. Pour le voir tel qu’il est, il faut commencer par arriver à se voir soi-même. Pour se voir soi-même il faut commencer par trouver son miroir, être capable de s’y regarder et - plus difficile - de s’y reconnaître et - encore pour difficile - de le traverser. Pour cela, il faut pousser la porte du cabinet du seul - du seul - homme au monde qui aurait pu changer le monde si le monde ne le méprisait pas. Il s’appelle Sigmund Freud. Il n’a pas inventé la locomotive à vapeur ni le smartphone pliable et dépliable en même temps selon la méthode Macron 1. Il a inventé la psychanalyse. Si ce mot ne vous dit rien, cherchez !