dimanche 11 septembre 2022

vu à travers le tube • bouddhisme, vieille dame, popeye et france en vrac...

Je n’ai pas très bien compris ce qu’il y avait de nouveau, mais ce matin, sur les radios, l’information fuse. Le bouddhisme est bien un attrape-nigaud, une secte où l’on maltraite, où l’on viole, ou l’on esclavagise. Et le sinistre Dalaï-Lama n’est qu’un gourou infâme dont personne ne connaît la véritable personnalité. Il est vraisemblablement atteint de schizophrénie puisqu’il affirme avoir des visions, ce qui ne l’empêche pas de connaître les lois du sadisme et du pouvoir sur les autres. Et ce Mathieu Ricard, née à Aix-les-Bains - ville que je connais bien pour y avoir mené quelques combats sanglants - qui hante les plateaux de télévision pour prêcher la perversité, est un des piliers de la secte et complice de ses crimes. Et les gogos suivent comme ils suivent les fastes de la Reine morte, de l’accession au trône de Charles III - en France, nous avons eu Charles X - et de l’amour inconditionnel entre William, Kate, Harry et Meghan. Et les gogos ont même vu, au moment même de la mort de la Reine et à un dixième de seconde près, un double arc-en-ciel au-dessus de Buckingham Palace.

 

Victoire ! L’armée ukrainienne a renvoyé l’armée russe chez elle. Popeye-Zelinsky marche sur Moscou. Jeudi, il sera le nouveau Tsar de toutes les Russies, succédant ainsi à Boris Godounov. Poutine serait en fuite, sans doute à Lausanne avec Capuçon. En France, il ne se passe rien. Rien de rien. Chez les Nuts le chocolat a fondu. Zemmour fait croire qu’il revient. Roussel veut mettre les fainéants au travail. À partir de demain, lundi, les policiers qui porteront des armes seront arrêtés et condamnés en jugement immédiat à six mois d’emprisonnement. L’ado inachevé, le petit Roi de France, est content. Dans quelques jours, il va prendre le train pour Londres assister aux funérailles de la vieille dame, en compagnie de son inséparable bobonne. Il va enfin passer à la télé.  

samedi 10 septembre 2022

anniversaire • le compositeur britannique, henry purcell, aurait 363 ans aujourdhui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Purcell

 



Henry Purcell: The Fairy Queen, Z.629

 

Henry Purcell: The Fairy Queen, Z.629

Music: Prelude: 0:00

Hornpipe: 2:05

Second Music: Air: 3:06

Rondeau: 4:11

Act II Prelude: 5:28

Act III Overture: Symphony while the swans come forward: 6:31

Dance for the Fairies: 8:23

Dance for the Green Men: 9:37

Monkey's Dance: 11:31

 

1st Violin: François Fernandez, Tomoe Badiarova, Meelis Orgse, Annie Gard

2nd Violin: Ortwin Lowyck, Katia Viel, Anna Stankiewicz

Viola: Alice Vaz, Luis Pinzón

Basso continuo: Néstor Fabián Cortés Garzón, Lina Manrique, Eva Euwe, Martin Jaser, Nadine Remmert, Hugo de Rodas

Traverso: Felipe Egaña, Radka Kubinova

Oboe: Fabio d’Onofrio, Motoko Matsuda

Percussion: Matteo Rabolini

 

,2019

 



Le contre-ténor Jakub Józef Orliński chante l'Air du Froid extrait de l'opéra de Purcell "King Arthur".

 



Jessye Norman - A Portrait - When I Am Laid In Earth (Purcell)

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_10_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/10/


vu à travers le tube • la mort d’une vieille femme déclenche de biens vilains démons…

La mort d’une Reine le montre avec une insistance peu coutumière. Tous les pays sont prêts à renouer avec la Monarchie et son régime tyrannique afin de retrouver l’image tant souhaitée : celle du père fouettard. Et cela va se faire très rapidement puisqu’ils en ont tous pris le chemin. Les pays dits « démocratiques » vivent dans des régimes sournoisement déguisés et la France en est l’exemple même : un enfant gâté, inabouti psychiquement, qui ne fait que parler de promesses qu’on ne voit jamais venir et qui n’a qu’un désir, celui de supprimer tout ce qui lui résiste. Il attend de réaliser son caprice presque atteint : être sacré Roi, porter la couronne et le manteau, trôner sur le trône au côté de sa maman, en attendant des jours meilleurs où il pourra se sacrer lui-même Empereur des français avant de passer au stade de l’Europe. Et revoilà le petit con corse Bonaparte qui a voulu être Napoléon et qui est tombé sous l’arquebuse des anglais qui l’ont embastillé dans une île isolée pour lui rappeler son passé. Ce sont ces mêmes anglais qui, par deux fois, ont humilié la France, en faisant griller sur le bûcher sa douce Jeanne et en laissant crever dans la solitude son Empereur enfant inabouti psychologiquement, ces mêmes anglais que nous honorons, admirons et envions aujourd’hui, au travers de la mort d’une vieille dame. La machine infernale est en marche et personne ne peut y échapper puisque Freud chez qui nous devrions pousser la porte pour y chercher notre miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser, est rejeté sans que quiconque en connaisse les véritables raisons.

 

Le lien avec Freud est tout trouver. Je connais une femme qui a un cancer et à qui sa cancérologue - un robot scientifique ignorant et inabouti - a dit avant-hier, sur un ton insultant : « Ben oui, vous avez un cancer ! Et vous savez très bien que ça ne se guérit pas ! ». Un cancer, Madame, il arrive que ça se soigne et que ça guérit. J’ai un médecin généraliste - comme quelques autres, je suppose - qu’il est impossible de joindre au téléphone, qui ne se déplace pas et qui travaille du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 15h à 18h. Ce n’est pas ma conception de la médecine. Mais cela ne change rien puisque je ne suis toujours pas Roi… ni Empereur, ni - hélas - Dictateur. La santé publique est de la responsabilité d’un État quel que soit son régime. Les médecins généralistes où spécialistes devraient être à la disposition des populations 24h/24 et 7 jours/7 et leur profession devrait être organisée en fonction de ce critère vital. La psychanalyse freudienne devrait intervenir obligatoirement dans chacun de leurs actes et chacune de leurs décisions. On ne peut être médecin sans avoir une connaissance accrue du psychisme. C’est le psychisme qui donne la plupart des maladies. L’ignorer est tout simplement un crime.


vendredi 9 septembre 2022

le puits au fond du jardin • impertinence et pédagogie…

 



 

 

L’apprentissage d’un instrument, qu’il soit à cordes frottées ou pincées, à vent ou à clavier, c’est d’abord apprendre à maîtriser ses difficultés techniques pour acquérir une totale autonomie afin d’aborder en toute indépendance les œuvres de toutes les époques, de la renaissance au contemporain, et de partager ce plaisir souvent inconnu avec ceux qui en ont la capacité, en formation réduite ou en grand orchestre divers ou symphonique.

 

Les méthodes individuelles ancestrales toujours en vigueur aujourd’hui n’ont jamais donné les résultats escomptés, saufs pour les enfants doués, passionnés, travailleurs, courageux, musiciens innés et considérés par leur professeur. Pour les autres, très souvent majoritaires, ils n’auront acquit que de l’à peu près ou presque, qui les conduira très souvent à l’abandon ou à avoir l’impression de savoir jouer (ce que personne n’osera démentir) au sein de formations amateurs qui se contentent de peu. Ils auront passé ainsi à côté du plaisir de bien jouer et d’acquérir une culture musicale ouverte sur les grandes œuvres du patrimoine et sur le répertoire musical de qualité.

 

Et pourtant, il existe un moyen attrayant, passionnant, rapide et souvent spectaculaire : la pédagogie de groupe qui est une pédagogie à part entière et qui doit être mûrie et réfléchie avant sa mise en œuvre. Ce n’est pas une pédagogie de facilité. Elle ne consiste pas à entasser quelques élèves dans une salle de cours pour les obliger à écouter une leçon particulière lassante et décourageante, mais à réunir 3 élèves (ni 2, ni 4) et leur donner tour à tour, la possibilité de prendre les commandes du cours en parfaite harmonie avec leur professeur et partager, participer durant une heure et demie, à l’élaboration d’une progression active et pensée. Ici, le professeur ne sera que le maître du jeu, guidant et dirigeant dans la direction choisie, la plus opportune pour le groupe, mettant en valeur les techniques et les idées de musicalité dans un échange culturel fort et de première nécessité et ceci en essayant d’acquérir dans les délais les plus courts, le maximum de connaissances pour s’exprimer en toute liberté. En effet, l’idée reçue, selon laquelle, il faudrait dix ans, ou plus, pour maîtriser son instrument est totalement stupide. Avec une bonne méthode appropriée, trois ou quatre années devraient suffire pour jouer correctement une partition de moyenne difficulté. Nous sommes loin du compte…

 

Pour mettre en application cette méthode, il y a deux possibilités : réunir 3 élèves de même niveau, ou réunir 3 élèves de niveaux totalement différents, en faisant cohabiter un débutant, un intermédiaire (fin 1er cycle)) et un grand (3ème cycle). Ne voulant pas affoler et pousser au suicide les sceptiques (les professeurs sont souvent fragiles), je vais commencer par la première possibilité.

 

Avec 3 élèves de même niveau, le professeur se doit d’imposer un programme commun méthodique : progression précise sur la méthode papier (les bonnes vieilles méthodes sont excellentes et pas du tout démodées), progression construite avec intelligence à travers les œuvres du répertoire spécifique à l’instrument et progression écrite par le professeur lui-même en fonction du niveau des élèves et du groupe. Les effets bénéfiques et spectaculaires seront l’écoute et l’imitation pour la justesse, la recherche de la qualité du son, l’attaque de la note, et la musicalité. Travailler les gammes, les intervalles, les arpèges dans tous les tons en jouant les notes en alternance, en se les échangeant, d’abord à 1 voix, puis 2, puis 3, est un exercice profitable à plus d’un titre et surtout, jamais fastidieux. Aborder les morceaux du répertoire, en extrayant les difficultés, en donner les explications nécessaires en les accompagnant d’un échange verbal permanent sur le justificatif et le pourquoi de l’interprétation, est un enrichissement spectaculaire de l’élève qui transgressera sa technique en une interprétation musicale de qualité, ceci très souvent à son insu.

 

Un cours d’une heure et demie hebdomadaire dans ces conditions ne peut être que passionnant et attractif, mais évidemment fatiguant pour les protagonistes, d’autant plus que le professeur n’aura plus le loisir (c’est-à-dire le temps) de répondre à son portable, d’arpenter les couloirs pour discourir et de sortir respirer l’air du dehors pour fumer sa dernière cigarette. C’est pourquoi, il devra s’astreindre à ne pas dépasser deux cours par jour, s’il veut tenir jusqu’à la fin de l’année, et obtenir les résultats escomptés.

 

Pour la seconde manière, plus ambiguë, plus complexe, le professeur devra y apporter une attention toute particulière. Avec son trio, de niveaux différents, dont chaque élève ne pratique pas encore le même langage, il devra faire preuve d’une imagination fertile et jouer le jeu des échanges permanents entre ces niveaux supposés incompatibles. Et pourtant… Le plus grand conseillera le petit qui écoutera et « imitera » ses deux aînés, l’intermédiaire donnera son point de vue sur ses deux camarades, montrera ses capacités par rapport à leur travail, et le plus petit, bénéficiant des conseils des plus grands, s’épanouira davantage. Le professeur guidera tout ce monde sur le chemin qu’il aura choisi auparavant, et échangera véritablement sur tous les problèmes liés à l’instrument, puisque trois possibilités de niveau lui sont offertes en permanence. Il devra bien sûr tout contrôler pour éviter les dérives qui ne manqueront pas de se produire. Cet énorme travail portera ses fruits grâce à l’échange permanent qui sera la base de son enseignement.

 

Rien de tout cela n’est utopique. Cela a déjà été expérimenté et mérite qu’on y réfléchisse, ces indications n’étant qu’un plan de base pouvant être modifié au gré du professeur. L’essentiel est de comprendre que le cours individuel n’est qu’une facilité qui apporte peu à l’élève, le fait peu progresser et qui entraîne le professeur dans des habitudes de confort imaginaire, qui, au bout de quatre ou cinq années, le met dans une situation d’ennui profond, parce que, installé dans un travail de répétition permanent, dont il ne peut que se lasser. Attention à la dépression !...

 

Hervé Gallien, 21 septembre 2008

anniversaire • le pianiste français, pierre-laurent aimard, a 65 ans aujourd’hui




 



En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Laurent_Aimard

 



Karlheinz Stockhausen: Klavierstück IX

 

Pierre-Laurent Aimard, Klavier

 

Oper Frankfurt, 12. Februar 2016 ∙

 



Olivier Messiaen: Couleurs de la Cité céleste

 



Frankfurt Radio Symphony

Pierre-Laurent Aimard, Klavier

Stefan Asbury, Dirrctor



Frankfurt, 19. November 2020

 





Ludwig van Beethoven: 5. Klavierkonzert ∙

(Auftritt) 00:00

I. Allegro 00:15

II. Adagio un poco moto 21:30

III. Rondo. Allegro, ma non troppo 27:52



Frankfurt Radio Symphony ∙

Pierre-Laurent Aimard, Klavier

David Afkham, Dirigent



Frankfurt, 3. Februar 2017 ∙





Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_9_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/09/

 


vu à travers le tube • une vieille femme est morte…

Hier matin, l’Angleterre, berceau de la musique du grand Henry Purcell, avait une Reine. Ce matin, elle a un Roi. Le God Save ne sera plus Queen, mais King. Et le monde entier pleure la vieille dame centenaire. Elle n’aura jamais été Elisabeth Alexandra Mary, mais seulement un revêtement nommé Elisabeth II, Reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, d’Irlande du Nord et des Royaumes du Commonwealth. Et le monde entier pleure la vieille dame. Et le monde entier pleure le crépuscule des Rois et des Reines. Et les français sont les premiers à déverser leurs larmes, eux qui n’ont pas hésité à trancher le cou de leur Marie-Antoinette. Il n’est pas étonnant qu’il soit si difficile d’inventer la démocratie lorsque l’on constate l’amour des peuples et du peuple français en particulier pour les fastes des pouvoirs royaux. Louis XIV et Versailles, Napoléon en contemplation pyramidale, Dagobert qui mettait sa culotte à l’envers, Henri IV et ses deux mamelles, ce n’était pas beau ? Le monde est peuplé de passifs qui veulent qu’on décide pour eux. Un Roi, un Dictateur, et l’affaire est jouée. Toi, tu t’assieds là. Toi, tu vas te coucher. Toi, tu nettoies les chiottes. Toi, tu me lèches les pieds. Toi, tu me donnes ton fric. Toi, tu portes les valises. Toi, tu la fermes. Toi, tu obéis. C’est tellement plus facile d’obéir comme un robot que de penser pour devenir adulte. Il n’est point besoin d’aller à l’école pour compter les cerveaux aboutis. Les doigts de la main suffisent. Parce qu’une vieille femme est morte dans une île, les informations sont bloquées. Savez-vous ce qui s’est passé au Conseil de défense créé hier par notre Roi pour remplacer l’Assemblée nationale et le Sénat ? Savez-vous qu’il y a encore eu bagarres effrénées au match de foot d’hier soir ? Savez-vous qu’il y a deux à trois accidents mortels par jour sur l’A43 ? Savez-vous que les mensonges à répétitions de la majorité et de l’opposition, bénis par le peuple, conduisent tous droit à la pire des dictatures, ce qui est voulu, prévu et ce qui est en train de se faire dans le silence sidérant des ados inaboutis qui habitent ce pays ? On pleure sur la mort d’une Reine de 96 ans et on laisse crever nos vieux dans les EHPADs et on laisse les femmes pondre des enfants qui ne pourront devenir que des voyous ! À force de marcher sur la tête, le cul en l’air, il va bien se passer quelque chose. C’est certain et ce ne sera pas beau. À La Grande Librairie, Trapenard succède à Busnel et comme on devait s’y attendre, tout - les livres et leurs auteurs - est sublimement magnifique, si tant magnifique que jamais, au grand jamais, on a connu pareilles émotions depuis que l’homme est devenu singe. Même « Cher Connard » de Despentes, une détraquée immonde et puante, a été présenté comme le livre des dix derniers siècles, enterrant irrémédiablement tous les Molière, Voltaire, Maupassant, Zola, Hugo et j’en passe. Trapenard aura tout fait et passé par toutes les radios et télés. La retraire, ce n’est pas pour les chiens, Augustin !  

jeudi 8 septembre 2022

anniversaire • le pianiste et chef d’orchestre allemand, lars vogt, aurait 52 ans aujourd’hui. il est décédé il y a 3 jours, le 5 septembre 2022.

 



 

En savoir plus…

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lars_Vogt

 



Lars Vogt live at "Spannungen" in Heimbach/ Germany, 23rd June 2019, Beethoven Sonata f minor op. 

57, "Appassionata"

 



Concerto pour piano en la mineur de Schumann avec Lars Vogt au piano et à la direction de l’Orchestre de 

chambre de Paris.

 



SCHUMANN Symphonie n° 2 en do majeur

 

Lars Vogt, direction

 

Orchestre de chambre de Paris

 



Concert enregistré en live par France Musique le 30 janvier 2021 depuis la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_8_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/08/


vu à travers le tube • et paf !

Et paf ou plouf ! Et on l’a tous dans le cul ! Le Roi de France, ado inabouti, poursuit ses délires constants sans aucun obstacle. Il a pour lui tous les boulevards, toutes les autoroutes, pour satisfaire sa lumineuse perversité. Il met en place, aujourd’hui, son CNR - pas Conservatoire National de Région, mais Conseil National de la Révolution… pardon ! Conseil National de la Refondation -, organisme qui se substitue à l’Assemblée nationale et au Sénat, et qui va débattre de questions déjà résolues et déjà mises en place par le Souverain. Et jamais personne ne saura de ce qui a été dit et de ce qui a été décidé, puisque les réunions sont secrètes et que le peuple ne connaîtra que ce que le Roi où les gogos participants à ce scandale voudront bien lui dire. Et il y a encore dans cette France délabrée des connards qui vont oser affirmer que nous sommes en Démocratie ! C’est donc si difficile de prononcer le mot Dictature alors qu’on est en plein dedans et que tous les pays du monde y seront dans moins de vingt ans ? Et Mélenchien le traitre fuit en Italie cocoricorer ses âneries. Et Hollande qui a été Roi-fantôme écrit encore un livre pour dire ce que l’on doit faire ! Et Praud insulte tout ce qui bouge en ricanant comme Mbappé ! Et les français sont sans voix, sans idées, sans couilles, sans une goutte de sang dans leurs veines ! Putain de France ! Putain de vie !

 


Quand on refond, c'est que quelque chose a fondu. Quand quelque chose a fondu, c'est qu'on l'a soumis au supplice de la flamme. Qui a détenu et qui détient la dernière flamme ? J'espère sincèrement que vous n'avez pas besoin de vous poser la question.


La fermeture des piscines ravive la crainte d'un recul de l'apprentissage de la natation - je ne sais pas nager et j'arrive sur mes quatre-vingts ans et je me porte bien et je vais au concert et à l'opéra -. L'ignorance des élus de tous bords et de toutes conditions ravive chez moi la crainte de la poursuite de l'ignorance généralisée. L'homme est fait pour avoir les pieds sur terre et non sans l'eau ou dans l'air. Il est fait pour s'abreuver de Mozart ou de Wagner, de Rembrandt ou de Picasso, de Molière ou de Ionesco, de Godard ou de Lynch, et pas de faire trempette dans un verre d'eau.


Je reviendrai su Freud un peu plus tard. Il est temps que je laçasse mes chaussures pour aller prendre mon café chez Leclerc, non sans avoir salué ma voisine de palier.


mercredi 7 septembre 2022

anniversaire • la basse française, marcel journet, nous a quittés il y a 89 ans aujourd’hui. il était âgé de 89 ans.



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Journet

 



Marcel Journet - Que les songes heureux from Gounod's Philemon et Baucis (1910)

 



Marcel Journet sings Wotan's farewell from Wagner's Die Walkure (in French)

 



Jules Massenet Thaïs (Va, mendiant ... Voilà, donc, la terrible cité)

 

Athanaël - Marcel Journet

Le Serviteur - Michel Cozette

 

Unknown orchestra

Unknown conductor

 

Gramophone, 1928

 



Edmond Clément & Marcel Journet - Au fond du temple saint

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_7_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/07/


vu à travers le tube (bis) • les risques du danger…

Hier, dans la nuit, un trafiquant de stupéfiant ne s’est pas arrêté à un barrage de police qui a tiré. Il a été blessé au bras. La femme qui se trouvait à ses côtés a été tuée. Dommage que le conducteur-trafiquant ne l’ait pas été aussi. Et, surtout, qu’on ne vienne pas me dire que la police a encore tué. Cette femme a affronté le danger extrême évident en se trouvant en compagnie d’un criminel. À 1 heure du matin, la place d’une jeune femme de 22 ans n’est pas d’être dans une voiture à côté d’un délinquant dangereux, mais dans un lit, seule ou avec son mari, ou avec son amant, ou avec les deux.

vu à travers le tube • mbappé ! mbappé ! mbappé !

Le rire hystérique ou psychopathologique de Mbappé montre - si cela est nécessaire - le vide sidéral du cerveau du jeune homme qui a déjà sur son compte en banque une fortune plus élevée que le PDG de Total en fin de carrière alors qu’il ne sait que faire entrer un ballon dans une cage malgré les attaques féroces des animaux sauvages du camp d’en face. Alors que le Roi de France va poursuivre sa mise sur la paille des pauvres gens, lui, enfant attardé, se rit de ceux qui ne comprennent pas qu’il y ait encore des arrogants qui utilisent des moyens de transports aux prix exorbitants pour se déplacer. Je suis de ceux qui ne comprennent pas. Il est vrai que je ne comprends rien à cette terre sur laquelle une femme m’a brutalement expulsé sans me demander mon avis. Je n’ai pas choisi la vie et je dois la subir ou me donner la mort. Maudite soit la femme coupable. Je reprends Lindon : on a organisé les jeux olympiques d’hiver dans un pays où il n’y a pas de neige et on va organiser ceux d’été dans un pays où il fait 60° à l’ombre, ce qui implique la construction de gigantesques bâtiments réfrigérés et climatisés 24h/24, tout ceci en accord avec l’ado inabouti et pervers Roi de France et la totalité des sur-multiples dictateurs du monde entier - ils sont passés où les fameux écolos ? Rousseau, Caron & Cie réveillez-vous ! -.  Que celui qui pense qu’on ne marche pas sur la tête lève le doigt d’une de ses mains. Et puis - patate sur la pizza - voilà que le sport se hisse à la hauteur du Doliprane et du Bion3. Il va désormais être considéré comme médicament miraculeux et remboursé par la sécurité sociale. Ils ont dit que c’est comme ça qu’il n’y aurait plus de cancers du colon et de cirrhoses du foie. Je me tords encore plus de rire que mon ami Mbappé. J’ai bientôt 80 ans et je n’ai jamais fait une seule minute de sport dans ma vie. Je déteste le sport et je déteste les sportifs. Je n’ai pas de cancer. Mon cœur et mes poumons n’ont pas encore 20 ans. Y a-t-il seulement une personne qui sait que toutes ces maladies naissent - en général - dans notre psychisme, lorsque le conflit entre notre conscient et notre inconscient devient insupportable ? Pas toujours, mais presque toujours. Alors, plutôt que le sport, il est préférable de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Je n’ai vraiment rien à rajouter. 

 

PS : Mon emploi du temps : après avoir mis en ligne ces lignes, ma voisine de palier puis mon café... chez Leclerc. À mon retour, mon Cor ténor en sib pour arpèges en ré majeur et gamme de mi bémol mineur avec nuances et articulations...