David Bernat (violin I), Edmund Chung (violin
II), Samuel Pedersen (viola), Lucas Button (cello), & Mary Bonhag (soprano)
perform Arnold Schoenberg's String Quartet No. 2.
July 16. 2017.
Schoenberg Trio for Violin, Viola, and Cello
Natsuki Kumagai, violin
Hannah Nicholas, viola
Alexander Hersh, cello
New England Conservatory's Jordan Hall, Chamber
Music Gala 12/10/2012
Arnold SCHÖNBERG -
Moses und Aron [complete version]
Il
a été le seul à interrompre le Festival de Cannes en plein milieu, alors que
les soixante-huitards - dont j’étais et dont je suis fier - manifestaient pour
obtenir la tête du dictateur-militaire De Gaulle. Il a été mon professeur et,
avec les Cahiers du Cinéma, mon guide dans la vie. C’était l’époque où, parallèlement
à mes études - trompette, harmonie, contrepoint, fugue, direction d’orchestre -
au conservatoire de Lyon, j’allais au cinéma une dizaine de fois par semaine.
Godard, Truffaut, Hitchcock, Bergman, Bunuel, Demy, Ford et les navets
vampiresques ou pornographiques chers à mon âge ado ignorant, parallèlement à
la fosse d’orchestre de l’opéra, remplissaient ma vie. Godard, c’était Pierrot
le fou, Alphaville, mais aussi, Vivre sa vie ou Masculin féminin, sans oublier La
Chinoise, Prénom Carmen ou Je vous salue Marie. Godard, c’était l’Art de la
Fugue de Jean-Sébastien Bach, avec ses sujets et contresujets et ses miroirs
renversés ou rétrogrades. Godard, c’était un jeu de construction où les phrases
se découpaient pour se recoller dans une autre distribution. Godard, c’était le regard
posé sur Anna, la dissection de l’image et du son, les bouts de vies happées avec
précision et replacés dans le contexte de l’homme qui regarde sa vie comme on
regarde la porte qui s’ouvre sur un chemin sans fin qu’on ne pourra jamais prendre.
Godard, c’était le cinéma. Il était Cinéma comme Wang est Musique. Godard était
un homme utile. Il n’avait rien de semblable avec le cercueil que l’on trimbale
de ville en ville, qui n’a jamais servi à rien, qui ne sert à rien et qui ne
servira jamais à rien. Godard aurait pu exister sans le cinéma. Jamais le
cinéma n’aurait pu survivre sans lui.
Le
cercueil continue imperturbablement son voyage à travers l’île, sert les
paluches et se fait acclamer comme le sanguinaire Napoléon. Et les radios et
télés restent au garde-à-vous devant ça ! Monde pitoyable qui mérite bien
l’épouvantable fin qui l’attend. Retour des orages dès ce soir. Retour aussi de
Covid qui décime les enfants. Bof ! On est plus à une horreur près !
Selon Popeye, le dictateur aux bras musclés qu’il aime montrer à la télé avec
son teeshirt crasseux pas lavé depuis 1965, ses armées ont terrassé les armées
russes et sont en route pour Moscou. Où l’on voit l’efficacité des épinards en
boite. J’espère que le héros ne va pas prendre une balle dans le trou du cul
parce que, là, les télés resteront fixées sur son cercueil un mois ou plus. Un
curé a été flashé à 200km/h sur l’A43.
Trop rigolo ! Chantage à la sextape à la mairie de Saint-Etienne. Plainte
a été déposée contre le maire LR. On dit que le Roi de France est en dépression.
Tant mieux. Et ce n’est pas à lui que je conseillerai Freud. Je préfère qu’il
en crève.
Great presentation of the legendary american conductor Leonard
Bernstein, conducting the Vienna Philharmonic Orchestra, the Vienna State Opera
Chrous, the Vienna Boys Choir, Edda Moser (soprano), Judith Blegen (soprano),
Gerti Zeumer (soprano), Ingrid Mayr (contralto), Agnes Baltsa (contralto),
Kenneth Riegel (tenor), Hermann Prey (baritone) and Jose Van Dam (bass) [uff!],
playing one of the greatest versions of 8th Symphony of Gustav Mahler of all
time.
Gustav Mahler, Symphonie n° 8 en mi bémol
majeur "Symphony of A Thousand" /Sinfonie der Tausend
Je ne savais
pas que Ségolène Royal était chroniqueuse chez BFMTV. Il faut dire que je ne regarde
jamais la chaine du petit con Fogiel. Pas grave, elle vient de se faire virer.
Elle s’est absentée sans le moindre mot d’excuse de sa maman. La dernière fois
que j’ai voté, c’était pour elle. Nous avons tous deux échoués et c’est le
pervers Sarko qui est monté sur le trône. Je n’ai plus jamais glissé un bout de
papier cul dans la fente d’une urne, Quels que soient les élections. Je suis
resté fidèle à mes idées. Je suis socialiste et je suis le seul en France à me
trouver dans cette situation puisqu’ils ont tous disparu, Royal en tête. Mais
je suis content d’être à moi seul un seul parti, ce qui me permet d’exprimer
mes idées en toute liberté. Jamais personne ne me rejoindra puisque la
Monarchie fait son retour en grande pompe avant de déboucher sur les pires des
dictatures dans la prochaine décennie. Le non-aboutissement des peuples et de
leurs garde-chiourmes, leur ignorance gigantesque, leur amour pour le déni,
leur passion pour le mensonge, leur sacrifice pour les grands qui sont tous
tous petits, ne peuvent qu’amener à cette situation. Les peuples aiment être esclaves.
Les peuples aiment être fouettés, violés, déshonorés. Qui puis-je ? À près
de 80 ans, je suis au seuil de la mort et je ne verrai pas cette déchéance
immonde que tout le monde consent. La seule solution est Freud. Je sais. C’est
le type qui a violé sa sœur, engrossé sa mère, enculé son père et qui a saccagé,
démoli et détruit l’intégrale totalité de tous ceux qui ont eu l’audace de l’approcher.
Alors, si vous croyez vraiment ces balivernes, cessez de me lire. Moi, je
continuerai, jusqu’au dernier souffle, à affirmer, envers et contre tous, que
la solution à l’homme-misère, c’est la psychanalyse, la fabuleuse thérapie de Sigmund
Freud. Les restes ne sont que des cacas de crapauds rampants et bavant.
Et voilà que
tout d’un coup, le modèle politique anglais est devenu le modèle universel,
source de toutes les vertus. Ce matin encore, alors que le corps devrait être enterré
avant les odeurs, le cercueil promène Madame au pas de la valse lente, de village
en village, serrant foultitudes de mains tendues, ne négligeant pas la pause-café
et s’achemine lentement, sans presser le pas vers Londres où le monde d’en haut
va se retrouver et se congratuler comme on le fait dans le monde, celui du
haut, qui - et ce n’est pas un effet d’optique - monte toujours plus haut pour
voir celui du bas de plus en plus petit. La fête est un peu gâchée. Poutine n’y
sera pas. Et voilà que cette mort soudaine d’une vieille femme m’aura donné
encore raison. Dans mes tubes, je n’ai jamais écrit le mot « président »
pour désigner le souverain de l’Élysée, mais « Roi » puisqu’un homme
qui décide seul ne peut être qu’un Roi, qu’un Empereur ou un Tsar. La France n’a
jamais cessé d’être une monarchie, déguisée depuis que les Rois sont élus
illusoirement par un système électoral vicieux et vicié. Et si vous pensiez qu’il n’y avait que
quelques nostalgiques des majestueux et vertueux François 1e,
Charlemagne, Louis XIV, Charles X, et quelques Bonaparte napoléoniens, vous vous
trompiez lourdement. C’est la France entière, des nourrissons aux vieillards,
qui réclame le retour du Roi qui a été si lâchement assassiné. Pas moi. Moi, je
réclame l’invention de la démocratie où le peuple est souverain. Je sais que c’est
possible si, au lieu d’honorer les Rois et les Dieux, on honorait l’homme, l’homme
qui a eu la capacité de se défabriquer, de se déforger, de se déconditionner, l’homme
qui a eu la capacité de relier son conscient à son inconscient en poussant la
porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder,
s’y reconnaître et le traverser. Mais voilà ! L’homme aime son ignorance. J’écris
donc dans le désert. Mais, j’aime bien. Il doit bien y avoir quelques addax, dromadaires,
rôdeurs mortels, antilopes ou salamandres qui tous les matins lisent mes
messages et pensent très fort qu’ils ont de la chance de ne pas être des
humains.
Les pseudo-nationalistes français
: une nation (l’Ukraine) se lève pour résister à un Empire (la Russie) et vous
passez votre temps à justifier l’envahisseur et à insulter ceux qui veulent
juste défendre leur pays. Vous n’aimez pas les nations en fait, vous aimez les
tyrans. (Raphael Glucksmann)