mardi 13 septembre 2022

anniversaire • le compositeur autrichien, arnold schönberg, aurait 148 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnold_Sch%C3%B6nberg

 



David Bernat (violin I), Edmund Chung (violin II), Samuel Pedersen (viola), Lucas Button (cello), & Mary Bonhag (soprano) perform Arnold Schoenberg's String Quartet No. 2.

 

July 16. 2017.

 



Schoenberg Trio for Violin, Viola, and Cello

 

Natsuki Kumagai, violin

Hannah Nicholas, viola

Alexander Hersh, cello

 

New England Conservatory's Jordan Hall, Chamber Music Gala 12/10/2012

 



Arnold SCHÖNBERG - Moses und Aron [complete version]

Act I: 0:01:22

Act II: 0:50:38

Act III. (composed and elaborated by Zoltan KOCSIS using Schönberg's own libretto, sketches, and tone rows/themes) 1:42:18

 

MOSES - Wolfgang SCHÖNE

ARON - Daniel BRENNA

PRIEST - Krisztián CSER

A YOUNG GIRL: Borbála KESZEI

A MAN: László LISZTES A

N ILL WOMAN: Andrea LEHŐCZ

EHPIRAIMIT: Ádám HORVÁTH

THE YOUNG MAN AND THE YOUNGSTER: István HORVÁTH

 

National Choir (cond. Mátyás ANTAL)

The Choir of the Singer School of Budapest (cond. Tamás BUBNÓ)

The 'Honvéd' Men's Choir: (Richárd RIEDERAUER)

 

Hungarian National Philharmonic Orchestra

Zoltan KOCSIS, conductor

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_13_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/13/


le puits au fond du jardin • jean-luc godard…


 

 

 

Il a été le seul à interrompre le Festival de Cannes en plein milieu, alors que les soixante-huitards - dont j’étais et dont je suis fier - manifestaient pour obtenir la tête du dictateur-militaire De Gaulle. Il a été mon professeur et, avec les Cahiers du Cinéma, mon guide dans la vie. C’était l’époque où, parallèlement à mes études - trompette, harmonie, contrepoint, fugue, direction d’orchestre - au conservatoire de Lyon, j’allais au cinéma une dizaine de fois par semaine. Godard, Truffaut, Hitchcock, Bergman, Bunuel, Demy, Ford et les navets vampiresques ou pornographiques chers à mon âge ado ignorant, parallèlement à la fosse d’orchestre de l’opéra, remplissaient ma vie. Godard, c’était Pierrot le fou, Alphaville, mais aussi, Vivre sa vie ou Masculin féminin, sans oublier La Chinoise, Prénom Carmen ou Je vous salue Marie. Godard, c’était l’Art de la Fugue de Jean-Sébastien Bach, avec ses sujets et contresujets et ses miroirs renversés ou rétrogrades. Godard, c’était un jeu de construction où les phrases se découpaient pour se recoller dans une autre distribution. Godard, c’était le regard posé sur Anna, la dissection de l’image et du son, les bouts de vies happées avec précision et replacés dans le contexte de l’homme qui regarde sa vie comme on regarde la porte qui s’ouvre sur un chemin sans fin qu’on ne pourra jamais prendre. Godard, c’était le cinéma. Il était Cinéma comme Wang est Musique. Godard était un homme utile. Il n’avait rien de semblable avec le cercueil que l’on trimbale de ville en ville, qui n’a jamais servi à rien, qui ne sert à rien et qui ne servira jamais à rien. Godard aurait pu exister sans le cinéma. Jamais le cinéma n’aurait pu survivre sans lui.      


vu à travers le tube • en vrac dans la poubelle…

Le cercueil continue imperturbablement son voyage à travers l’île, sert les paluches et se fait acclamer comme le sanguinaire Napoléon. Et les radios et télés restent au garde-à-vous devant ça ! Monde pitoyable qui mérite bien l’épouvantable fin qui l’attend. Retour des orages dès ce soir. Retour aussi de Covid qui décime les enfants. Bof ! On est plus à une horreur près ! Selon Popeye, le dictateur aux bras musclés qu’il aime montrer à la télé avec son teeshirt crasseux pas lavé depuis 1965, ses armées ont terrassé les armées russes et sont en route pour Moscou. Où l’on voit l’efficacité des épinards en boite. J’espère que le héros ne va pas prendre une balle dans le trou du cul parce que, là, les télés resteront fixées sur son cercueil un mois ou plus. Un curé a été flashé à 200  km/h sur l’A43. Trop rigolo ! Chantage à la sextape à la mairie de Saint-Etienne. Plainte a été déposée contre le maire LR. On dit que le Roi de France est en dépression. Tant mieux. Et ce n’est pas à lui que je conseillerai Freud. Je préfère qu’il en crève.


lundi 12 septembre 2022

anniversaire • création de la symphonie n°8 dite « des mille » de gustav mahler, il y a 112 ans aujourd’hui


 


 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Symphonie_no_8_de_Mahler

 



Great presentation of the legendary american conductor Leonard Bernstein, conducting the Vienna Philharmonic Orchestra, the Vienna State Opera Chrous, the Vienna Boys Choir, Edda Moser (soprano), Judith Blegen (soprano), Gerti Zeumer (soprano), Ingrid Mayr (contralto), Agnes Baltsa (contralto), Kenneth Riegel (tenor), Hermann Prey (baritone) and Jose Van Dam (bass) [uff!], playing one of the greatest versions of 8th Symphony of Gustav Mahler of all time.

 



Gustav Mahler, Symphonie n° 8 en mi bémol majeur "Symphony of A Thousand" /Sinfonie der Tausend

Part I - Hymnus "Veni, Creator Spiritus" 0:00

Part II - Final scene from "Faust" 24:10 (Schlusszene aus Faust II)

 

Mimi Coertse, soprano

Hilde Zadek, soprano

Lucretia West, contralto

Ira Malaniuk, contralto

Giuseppe Zampieri, tenor

Hermann Prey, baritone

Otto Edelmann, bass

 

Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor

Sindverein der Gesellschaft der Musikfreunde Wien

Die Wiener Sängerknaben

Die Wiener Philharmoniker

 

Conducted by Dimitri Mitropoulos

 

28.8.1960, Salzburg, Felsenreitschule

 

 

Autres anniversaires… 

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_12_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/12/

vu à travers le tube (bis) • royal virée…

Je ne savais pas que Ségolène Royal était chroniqueuse chez BFMTV. Il faut dire que je ne regarde jamais la chaine du petit con Fogiel. Pas grave, elle vient de se faire virer. Elle s’est absentée sans le moindre mot d’excuse de sa maman. La dernière fois que j’ai voté, c’était pour elle. Nous avons tous deux échoués et c’est le pervers Sarko qui est monté sur le trône. Je n’ai plus jamais glissé un bout de papier cul dans la fente d’une urne, Quels que soient les élections. Je suis resté fidèle à mes idées. Je suis socialiste et je suis le seul en France à me trouver dans cette situation puisqu’ils ont tous disparu, Royal en tête. Mais je suis content d’être à moi seul un seul parti, ce qui me permet d’exprimer mes idées en toute liberté. Jamais personne ne me rejoindra puisque la Monarchie fait son retour en grande pompe avant de déboucher sur les pires des dictatures dans la prochaine décennie. Le non-aboutissement des peuples et de leurs garde-chiourmes, leur ignorance gigantesque, leur amour pour le déni, leur passion pour le mensonge, leur sacrifice pour les grands qui sont tous tous petits, ne peuvent qu’amener à cette situation. Les peuples aiment être esclaves. Les peuples aiment être fouettés, violés, déshonorés. Qui puis-je ? À près de 80 ans, je suis au seuil de la mort et je ne verrai pas cette déchéance immonde que tout le monde consent. La seule solution est Freud. Je sais. C’est le type qui a violé sa sœur, engrossé sa mère, enculé son père et qui a saccagé, démoli et détruit l’intégrale totalité de tous ceux qui ont eu l’audace de l’approcher. Alors, si vous croyez vraiment ces balivernes, cessez de me lire. Moi, je continuerai, jusqu’au dernier souffle, à affirmer, envers et contre tous, que la solution à l’homme-misère, c’est la psychanalyse, la fabuleuse thérapie de Sigmund Freud. Les restes ne sont que des cacas de crapauds rampants et bavant.     

vu à travers le tube • le bonheur d’écrire dans le désert…

Et voilà que tout d’un coup, le modèle politique anglais est devenu le modèle universel, source de toutes les vertus. Ce matin encore, alors que le corps devrait être enterré avant les odeurs, le cercueil promène Madame au pas de la valse lente, de village en village, serrant foultitudes de mains tendues, ne négligeant pas la pause-café et s’achemine lentement, sans presser le pas vers Londres où le monde d’en haut va se retrouver et se congratuler comme on le fait dans le monde, celui du haut, qui - et ce n’est pas un effet d’optique - monte toujours plus haut pour voir celui du bas de plus en plus petit. La fête est un peu gâchée. Poutine n’y sera pas. Et voilà que cette mort soudaine d’une vieille femme m’aura donné encore raison. Dans mes tubes, je n’ai jamais écrit le mot « président » pour désigner le souverain de l’Élysée, mais « Roi » puisqu’un homme qui décide seul ne peut être qu’un Roi, qu’un Empereur ou un Tsar. La France n’a jamais cessé d’être une monarchie, déguisée depuis que les Rois sont élus illusoirement par un système électoral vicieux et vicié.  Et si vous pensiez qu’il n’y avait que quelques nostalgiques des majestueux et vertueux François 1e, Charlemagne, Louis XIV, Charles X, et quelques Bonaparte napoléoniens, vous vous trompiez lourdement. C’est la France entière, des nourrissons aux vieillards, qui réclame le retour du Roi qui a été si lâchement assassiné. Pas moi. Moi, je réclame l’invention de la démocratie où le peuple est souverain. Je sais que c’est possible si, au lieu d’honorer les Rois et les Dieux, on honorait l’homme, l’homme qui a eu la capacité de se défabriquer, de se déforger, de se déconditionner, l’homme qui a eu la capacité de relier son conscient à son inconscient en poussant la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Mais voilà ! L’homme aime son ignorance. J’écris donc dans le désert. Mais, j’aime bien. Il doit bien y avoir quelques addax, dromadaires, rôdeurs mortels, antilopes ou salamandres qui tous les matins lisent mes messages et pensent très fort qu’ils ont de la chance de ne pas être des humains.      


dimanche 11 septembre 2022

chronique des choses à peine dites • propos incohérents d’un grand malade psychique…


 

 

 

Les pseudo-nationalistes français : une nation (l’Ukraine) se lève pour résister à un Empire (la Russie) et vous passez votre temps à justifier l’envahisseur et à insulter ceux qui veulent juste défendre leur pays. Vous n’aimez pas les nations en fait, vous aimez les tyrans. (Raphael Glucksmann)

anniversaire • création de l’opéra d’igor stravinki ; « la carrière du libertin » (the rake’s progress)


 


 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Rake%27s_Progress

 



Igor Stravinsky. The rake’s progress

 

ACT I Scene 1 Prelude (0:00)

The woods are green (Anne/Tom/Truelove) (0:35)

Here I stand (Tom) (5:29)

Tom Rakewell? (Nick/Tom/Anne/Truelove) (8:24)

Farewell for now (Anne/Tom/Nick/Truelove) (16:25)

Scene 2 With air commanding (Chorus) (21:51)

Come, Tom (Nick/Tom/Mother Goose/Roaring Boys and Whores) (24:35)

Cavatina: Love, too frequently betrayed (Tom/Chorus) (30:07)

The sun is bright (Chorus/Nick) (33:55)

Scene 3 No word from Tom (Anne) (37:19) Cabaletta: I go to him (Anne) (43:51)

 

ACT II Scene 1 Vary the song, O London, change! (Tom) (46:51)

Master, are you alone? (Nick/Tom) (54:33)

My tale shall be told (Tom/Nick) (59:43)

Scene 2 How strange! (Anne) (1:02:29)

Duet: Anne! Here! (Tom/Anne/Baba) (1:08:20)

Trio: Could it then have been known (Anne/Tom/Baba/Chorus) (1:11:52)

Scene 3 As I was saying (Baba/Tom/Nick) (1:17:54)

You! O Nick, I’ve had the strangest dream (Tom/Nick) (1:23:52)

 

ACT III Scene 1 What curious phenomena are up today for sale (Chorus/Anne) (1:30:15)

Aha!…He’s here (Sellem/Crowd/Baba) (1:33:20)

Sold! Annoyed! I’ve caught you! Thieving! (Baba/Tom/Sellem/Crowd/Anne/Chorus) (1:39:27)

I go to him (Anne/Baba/Sellem/Chorus/Tom/Nick) (1:46:20)

Scene 2 Prelude (1:48:45)

How dark and dreadful is this place (Tom/Nick) (1:50:40)

Very well, then, my dear (Nick/Tom) (1:55:04)

I burn! I freeze! (Nick/Tom) (2:04:20)

Scene 3 Prepare yourselves, heroic shades (Tom/Chorus) (2:08:17)

There he is. Have no fear. He is not dangerous (Keeper/Anne/Tom) (2:12:16)

Lullaby: Gently, little boat (Anne/Chorus/Truelove) (2:18:16)

Where art thou, Venus? (Tom/Chorus) (2:24:00)

Epilogue: Good people, just a moment (Anne/Baba/Tom/Truelove/Nick) (2:29:24)

 

Robert Rounseville (Tom Rakewell);

Elisabeth Schwarzkopf (Anne Truelove);

Otakar Kraus (Nick Shadow);

Raphaël Arié (Truelove);

Nell Tangeman (Mother Goose);

Jennie Tourel (Baba the Turk);

Hugues Cuénod (Sellem, auctioneer);

Emanuel Menkes (Keeper)

 

Coro e Orchestra del Teatro alla Scala;

Igor Stravinsky, conductor

 

World premiere performance, recorded live at the Teatro la Fenice, Venice, 11 September 1951

 



Igor Stravinsky: The Rake's progress

 

Tom Rakewell - Jerry Hadley

Ann- Dawn Upshaw

Nick Shadow - Samuel Ramey

Baba the turk - Victoria Vergara

Trulove - John Macurdy

Mother Goose - Joan Khara

Selem - Steven Cole

 

conductor, Kent Nagano

director: Alfredo Arias

 

Aix-en-Provence, 1992

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/Histoire_de_la_musique_classique_%253A_11_septembre_(Anniversaires)/mm/09/dd/11/