En ce moment hilarant de foire budgétaire où les psychopathes de tous bords ne l’ouvrent que pour rejeter leurs vomis, la conclusion sera toujours la même : ce sera encore le pauvre con qui paiera l’addition. Je paie des impôts et, à 80 ans, je ne sais toujours pas pourquoi. Je n’ai jamais réussi à savoir où allait l’argent que j’ai gagné par mon travail et ponctionné illégalement par l’État souverain. La seule légalité, c’est ma pensée et ses propres choix. Rien d’autre. Est-ce ma faute, si l’État français, représenté par des pleutres, des goujats, des voleurs, des violeurs, des ignorants parfaits, n’a cessé de dépenser tout l’argent qu’il a volé aux contribuables pendant des décennies ? L’État a fauté. Il est et a été malhonnête. Il doit payer maintenant. Déjà, il doit retirer de leur château l’enfant et sa maman et les coller en HLM en leur faisant payer le loyer et faire de même pour tous ses dirigeants et élus qui doivent vivre sous le régime du peuple. Les voitures et trottinettes de fonctions, les repas à l’œil et les voyages en jets privés doivent être bannis. Le train, le métro, le bus et Easy Jet, ne sont pas faits pour les chiens. Il faut décapiter tous ces groupes-conseils qui sont que des mouches noires dans un pot de confiture et tous les intermédiaires qui font double ou triple emploi avec la maison mère. Il y a trop de marches inutiles du Conseil municipal au Conseil régional, trop d’élus et de fonctionnaires au service de vides abyssaux. Et sans doute faut-il revoir l’organisation générale de la fonction publique où une dizaine de personnes sont payées alors qu’une seule suffirait pour le travail demandé. Trois employés pour changer une ampoule électrique, est-ce de la compétence ou de l’abus de fainéantise ? Ce texte n’est qu’un début. Je pourrais en écrire un livre.
En fait et en conclusion, rien ne pourra changer si on ne change pas le psychisme de l’homme. Et comme l’homme est allergique à ce sujet, j’abandonne – pour ce matin -, je n’évoquerai pas non plus Freud – pour ce matin –. Je cours mettre mes chaussures de ville pour filer et prendre mon café chez mon Leclerc, non sans avoir salué ma voisine de palier.