L’enfant aux pouvoirs illégitimes et exorbitants – par deux fois, ses fans, psychopathes comme leur maître, n’ont pas dépassé les 10 à 11% -, a ruiné la France. Ayant l’intention de la dé-ruiner, je ne sais pas pourquoi, il a décidé de maltraiter les retraités parce que ce sont les seuls qui n’ont plus la force de se défendre en lui balançant leur poing dans sa sale gueule. Dans peu de temps ma retraite va baisser et je ne vais plus pouvoir payer mon loyer, ni mon abonnement à Orange, ce qui veut dire plus d’internet, plus de téléphone, plus de télé. À la rue, je serai bien obligé, si je ne veux pas mourir de faim et de froid, d’intégrer un EHPAD, prison moyenâgeuse où les vieux sont traités en esclaves et meurent dans leur pipi et leur caca. Je refuse le supplice de la dégradation par le sadisme d’un tiers. Aussi, je ferai autrement. J’ai plus d’un tour dans mon sac.
Quand je serai mort, je revisiterai toute ma vie et je ne pourrais regretter l’endroit d’où je viens où je n’ai connu que des pantins tirés par des ficelles, aussi bien dans la rue que chez mon Leclerc où j’allais prendre mon café, mais aussi à l’opéra où j’ai vu les mêmes pantins dans la salle et sur la scène, quand j’allais voir et écouter Tristan, Radamès, Mimi ou Marie de Wozzeck. Mais j’en ai vu, aussi, des tonnes au cinéma où les ficelles les plus grosses étaient celles des pitoyables Delon ou Belmondo que le public des pantins ovationnait jusqu’à briser les planches vermoulues qu’il prenait pour ses os. Heureusement, très longtemps après ma naissance, j’ai croisé un être en chair et en os qui ressemblait à cette jeune fille qui vivaient dans une forêt avec des nains. Elle était toute blanche comme la neige qui est tombée hier matin. C’est avec son image collée sur ma poitrine que je vivrai mon éternité que les pantins ignorants ne peuvent savoir qu’elle n'est que repos et douceur infinie.