la brume s’est épaissie
elle a troublé ma pensée
quand le voile s’est levé
sur l’étendue de ma naïveté
J’ai cru que les bébés
naissaient dans les jardins
arrosés d’une foule de grains
trempée dans la rosée
c’est lorsque j’ai lu
les vers terrifiants de Wagner
que surgirent les éclairs
qui me rendirent la vue
c’est Wotan le dieu des dieux
qui du donjon de son château
où croupissent les corps des héros
parsème son sperme dans les creux
des jambes écartelées
des femelles humaines
qu’il a forgé dans la haine
pour se venger de son inutilité
je ne crois plus aux choux
et roses éjecteurs pulsionnels
géniteurs de corps sans ailes
où pullulent les germes fous
haG
Hervé Auguste Gallien
poèmes improvisés en vers ou parfois en prose
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