vendredi 17 décembre 2021

vu à travers le tube (bis) • des milliers de marmites géantes de violeurs…

Je l’apprends à l’instant. Ma voisine de palier vient de me dire que Charlotte Arnould, une comédienne que je ne connais pas, a été violée dans la chambre d’hôtel de Gérard Depardieu par Gérard Depardieu. Elle m’a dit aussi que les femmes qui suivaient Gérard Depardieu dans ses chambres d’hôtels étaient toujours violées par Gérard Depardieu. Elle sait tout ma voisine de palier. C’est aussi par elle que je sais que PPDA croule et suffoque sous les fureurs des 17804 femmes qu’il a violées et que le pauvre homme n’en fini pas de courir entre le poste de police et le tribunal, alors qu’il est très occupé par plein de choses beaucoup plus intéressantes. Moi, je ne connais pas PPDA. Mais je connais sa marionnette et je vous assure qu’elle est super-sympa. Je me demande si les 17804 violées font la différence entre le latex et l’original; parce que ce que violer tant de femmes ne doit pas être de tout repos. Ils s’y sont peut-être mis à deux et peut-être aussi qu’il est possible que beaucoup de femmes soient atteintes par le syndrome du fantasme. C'est une maladie très fréquente. Et comme son smartphone a sonné, ma voisine de palier m’a dit en fermant sa porte qui est sur mon palier qui est aussi le sien, qu’elle me montrerait demain la liste des violeurs qui travaillent à la télé, au théâtre, au cinéma, à la radio, à la SNCF, aux impôts, à la poste, dans les mines, sur les chantiers, dans les restos, dans les hôtels et même ceux qui restent chez eux avec bobonne. Elle a rempli 38 cahiers de 200 pages.

 

Il faudra bien qu’un jour, avant de mourir, je me penche sur le cas des hommes harcelés et violés par les femmes. Ils sont beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense. Mais eux, ils sont lâches. Ils n’osent pas porter plainte contre cette chose qui leur a pourri la vie à tout jamais. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Heureusement, j’ai très vite compris pourquoi il m’était indispensable de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher mon miroir… Vous connaissez la suite.    

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