La maîtresse de maternelle a dit aux enfants tout ce qu’ils ne devaient pas faire pendant les vacances et que puisque beaucoup des petits enfants ne sont pas sages, ils devraient avoir très bientôt un laisser-passer pour aller faire pipi à la recréation. Voilà ! Et pendant ce temps les stades de foot sont bondés, les trains sont bondés, les stations de ski sont bondées, et les vaccinés se demandent à quoi cela leur sert de s’être fait injecter un produit chimique inconnu qui va peut-être les terrasser un jour prochain. Pour protéger les autres à dit la maîtresse. OK, mais moi, j’en ai marre de la politique des autres. C’est de moi et de moi seul qu’il s’agit. Et je n’ai pas rencontré Freud pour m’inquiéter du sort des avortons qui sont restés à l’âge de l’adolescence mal vécue. Surtout que les autres n’existent pas. Ils ne sont qu’une invention de ma pensée. Tout est invention. Je pense donc je suis. Si je ne pensais pas je ne serais pas. Il faudrait tout de même que l’on y pense. La solidarité est une invention du catéchisme, une invention qui prétend qu’on ne peut vivre sans l’autre. Moi, je vis avec mon moi, mais aussi avec le reflet de mon double qui reflète mon moi. Ça fait beaucoup et c’est fatiguant, d’autant que j’ai aussi ma voisine de palier et tout ce monde invisible qui grouille réellement dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Alors, comprenez bien que les ordres de la maîtresse de maternelle, je n’en ai rien à foutre.
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