dimanche 27 février 2022

vu à travers le tube • inutiles césar…

À la télé, la « cérémonie » des César est encore en baisse d’audience. A peu près les trois quarts des téléspectateurs sont allés voir ailleurs depuis dix ans. Il est vrai que tous ces secrets de famille non-dits, déguisés et répugnants, sautent aux yeux de ceux qui voient au lieu de regarder. Ils avaient tenté d’attirer l’œil avec, l’an dernier, la nudité de Masiero et, cette année, le cul blanc et lisse de Marie et cela a laissé indifférent. Si le nombre de curieux a considérablement diminué, le nombre de « je remercie » avec larmes au bas de l’œil, s’est maintenu : 10 243 dans la soirée. Et De Caunes ne s’est plus souvenu de Didier l’embrouille, Ouin-Ouin dit Pine d’huitre ou Gérard Languedepute. Les jupes fendues et les corsages ouverts ne font plus recette. Peut-être serait-il temps de voir le monde autrement. Le cinéma, ce n’est pas un costumier, une photographie, un scénario, une lumière, un acteur. Le cinéma, c’est le produit mis en vente en salle : un réalisateur. Point. Alors, tous ces inconnus qui montent sur scène et qui embrassent à tous vents, c’est du rien, du temps perdu. Et comme le temps c’est de l’argent !

 

Après avoir salué ma voisine de palier, pris mon café chez Leclerc, je vais me faire, chez moi, ma séance journalière de cinéma. Après de long mois en compagnie de Twin Peaks de David Lynch, j’explore actuellement les chefs-d’œuvre de Quentin Dupieux et de Dominik Moll. Un vrai bonheur !


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