Pour pallier à nos soucis, on se retranche derrière l’extrême
droite ou gauche, le centre centre, droit ou gauche, la droite ou la gauche, le
Roi de France, les voyous du quartier, la police qui ne fait pas de rondes tous
les quarts d’heure, les lois indécentes et derrière bien d’autres choses. Ils
sont tous coupables alors que c’est nous qui avons inventé ce monde de tarés
qui refuse de penser et de voir la réalité. Le coupable, c’est VOUS, c’est MOI,
c’est NOUS TOUS. C’est bien nous – êtres humains si j’ose – qui avons tout inventé.
Le béton, l’arme blanche, l’arme à feu, le moteur à essence, Scènes de ménage
et les scènes de ménage, les journalistes, les patrons, les milliardaires, les
mendiants, la fabrication de la marmaille, la copulation, le vin rouge, le cannabis,
Alagna, les rues des villes, le TER, le rock, Mélenchon, la pornographie, le
viol, les dieux illusoires, les sectes, les hommes qui copulent avec les
hommes, les femmes qui copulent avec les femmes, les hommes et les femmes qui
copulent avec les enfants, les bébés, les nourrissons et même les chiens et les
chevaux et les cochons. C’est bien nous, ectoplasmes sans pensée qui avons tout
inventé après que les dinosaures nous aient laissé leur place. C’est donc à
nous et à nous seuls de régler nos problèmes. C’est à nous seuls de pousser la
porte du cabinet de Freud, d’y chercher notre miroir, de le trouver, de s’y
regarder, de s’y reconnaître et de la traverser. Ce ne sont pas les autres qui
le feront à notre place.
Un journaliste français a été tué par une bombe russe en Ukraine. Attendons-nous
à un retour aux Invalides où le Roi de France, bien malade aujourd’hui, va se
refaire une santé. Heureusement qu’on est plus en 14/18 avec des marmites de morts
par jour. Les Invalides serait plein à craquer et le Roi devrait discourir jusqu’à
en perdre le souffle.
Balkany n’a pas tué. Il est en prison au même titre que les terroristes.
Les jeunes détraqués des quartiers, eux, sont en liberté. C’est quand il était
en fonction qu’il fallait agir. Maire ou Député, il a toujours triché aux yeux
et à la barbe de tous avec la complicité de bobonne toute aussi filou que lui.
Aujourd’hui, c’est trop tard. C’est avant que la société devait faire son
travail. Foutez la paix à ces gens qui ne sont pas pires que les élus de tous
bords, les journalistes et chroniqueurs et tous ceux qui vivent du paraître à
la radio, à la télé, au cinéma, et qui n’ont rien à montrer parce qu’ils ne
sont pas et n’ont jamais été.
Les législatives sont dans quelques jours et le silence règne sur
ce non-événement puisque rien ne changera. Il y a bien le vieux crapuleux Mélenchon
qui est déjà 1e Ministre et qui va faire plier le Roi qu’il le
veuille ou non et il y a aussi ce Roi – le Roi de France – qui est muré dans son
silence. La fin du monde ne s’annonce pas très rigolote.
Note plus rassurante, mais arrivant trop tard : bel hommage à
Michel Bouquet, hier soir, à la remise des Molières.
Colonna – nouvelle Godillote-Ministre aux affaires étrangères –
est à Kiev. L’opéra de Kiev vient de rouvrir. C’est sans doute pour voir Carmen
et son assassinat amplement justifié qu’elle s’est déplacée. Il y a tout un tas
de gens qui vont à Kiev. Et moi, vieux routier de la turpitude bouseuse de l’existence,
je croyais que pendant une guerre des bombes tombaient partout et qu’il était
conseillé de se terrer à cent mètres sous terre. La guerre en Ukraine n’est
donc pas si grave que ça. Zelinski ne raconte que des bobards, ce qui est bien
naturel de la part d’un clown pervers. Ce qui est bien plus grave, c’est la
guerre engagée par les tarés du ballon rond, qui violent tout ce qui bouge et
que personne ne veut arrêter, ce qui est normal parce que le ballon rond
fabrique des milliardaires et occupe les peuples qui, pendant qu’ils le regardent
courir de pieds en pieds, oublient la maltraitance qu’ils subissent en permanence de
la part des minables qu’ils ont mis au pouvoir ou pas.
Ce matin, un vieux journaliste disait que le cinéma de Cannes n’était
que le rendez-vous des bobos aux poches bien remplies, donneurs de leçons à
tous les étages et bien comme il faut sur eux et dedans. Sans doute ou pas sans
doute, mais sans doute tout de même. Pour moi le cinéma s’est arrêté à Hitchcock,
Godard, Truffaut et la Nouvelle Vague avec deux ou trois exceptions comme les géniaux
Lynch, Dumont, Dupieux et quelques autres. Et je ne peux oublier « En
Thérapie » à qui j’aurais donné dix Palmes d’Or comme je l’aurais fait
pour Twin Peaks. Cette année à Cannes, le film était en version originale non
sous-titrée, mais doublée. La simultanéité des langues a tout brouiller. Pas
grave. Je pense que la soirée a été inondée de mercis et que ça a débordé. Bref,
les gens se sont rattrapés avec la violence du baiser de Lindon à Bouquet. C’était
laid, minable et pitoyable.
L'Orchestre
philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck interprète le Sacre du
Printemps d'Igor Stravinsky (1882-1971).
Extrait
du concert des 80 ans de l'Orchestre philharmonique de Radio France enregistré
le 15 septembre 2017 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio
(Paris).
Ce matin, à la une d’un grand quotidien régional : « Julia
et ses parents, Anne-Laure et Lionel T., de M., sont heureux d’accueillir
Charly. Il est venu ensoleiller la vie de sa famille le 20 mai à
6 h 27 à C.. D’un poids de 3,32 kg pour 48 cm, il va
aussi faire le bonheur de sa grand-mère, Michelle F., maman d’Anne-Laure et
présidente des Enfants du R. d’A. » Pauvre gens ! Mettre au monde un
enfant aujourd’hui est un crime ! Regardez autour de vous…
J’ai suivi Cannes sur la 2. Salle comble d’étrangers – gens non
pas étranges mais habitant un pays hors de France –. Scène en miroir où l’on
persiste à garder les trois marches casse-gueules, où les robes longues jusqu’en
dessous des talons donnaient des angoisses à celles qui devaient franchir le
piège. Merci Effira et Denis de nous avoir rappelé que Cannes était toujours en
France. Étant nul en langues étrangères, je n’ai rien compris, mais j’ai ressenti
combien ces gens primés avaient ressorti en vrac tous les mercis qu’ils ont
refoulés toute leur vie. Cannes, c’est aussi une belle séance d’analyse –
freudienne - que n’aurait pas désavoué le docteur Dayan. J’ai vu des milliers de bisous et la naissance
d'Amour entre Bouquet et Lindon. C’était très chiant, mais ce n’était pas
très long. Les films, je ne sais pas. Je ne connais pas. Et puis en ce moment
mon esprit est ailleurs. J’en suis à ma quatrième vision de « France »
de Dumont. Un chef-d’œuvre.
La mondanité passée reste le tennis chez Garros qui perturbe la 2
et la 3. Je ne sais plus si Camille et Kévin vont se marier et avoir beaucoup de
marmailles.
Je ne sais pas si vous savez à quel point le foot est un jeu
dangereux et à quel point il passionne les tarés. Hier, la police a gazé les
fans qui voulaient entrer dans le stade alors qu’il n’y avait plu de place. Il
a été vendu 600 000 billets. Vous vous rendez compte ? 600 000 billets
pour quelques bonhommes qui jouent au ballon ! Vendredi, je suis allé au
concert pour écouter le Quintette de Schubert. On était trois dans la salle,
cinq sur la scène. J’ai bien aimé. Dans la salle, j’étais à l’aise. Sur la scène,
les cinq archets déployaient des sonorités envoutantes.
L'Orchestre
Philharmonique de Radio France interprète le Concert Românesc (Concerto roumain)
pour petit orchestre de György Ligeti, sous la direction de Barbara Hannigan.
Concert
enregistré et filmé le 25 janvier 2019 à l'Auditorium de Radio France à Paris.
György Ligeti,
Concerto pour violon
00:38 I. Praeludium: Vivacissimo luminoso – attacca:
04:48 II. Aria, Hoquetus, Choral: Andante con moto – attacca
Non seulement la femme est coupable d’enfanter en jetant sur la
terre inhospitalière des êtres qui n’ont rien demandé, mais elle ne cesse d’aggraver
sa culpabilité en se regroupant en mouvements voulant la destruction de l’homme,
homme qu’elle a elle-même conçu et expulsé violemment pour s’en débarrasser. Son
annexe « femen » n’a pas hésité à interrompre, hier, la représentation
de « Plaidoiries » où l’un de nos meilleurs acteurs, Richard Berry,
joue le rôle d’un avocat. La femme et ses femen d’un ridicule ahurissant, n’est
pas juge, procureur ou je ne sais quoi et ne peut en aucun cas rendre la
justice. Si Berry est coupable de quoi que ce soit, c’est à la justice de le
dire et d’en tirer les conclusions. Et interrompre une pièce de théâtre pour nuire
à un acteur est une enfreinte à la loi, punissable comme il se doit. Merci à
Jean-Marc Dumontet, directeur du théâtre, qui a pris la parole suite à ce viol :
« C’est
une épreuve absolue d’être
traîné dans la boue, de ne pas
pouvoir se défendre. En tant que directeur de théâtre, je n’ai pas le droit
d’être un juge ni de bannir monsieur Berry. Je n’ai pas le droit de lui interdire de
faire son métier ». La sagesse a parlé…
Rinat Shaham presents Luciano Berios famous »Folk Songs«. With
Gürzenich-Orchester Köln and Karina Canellakis. Recorded at Kölner Philharmonie in
December 2020
Luciano BERIO,
Sequenza II pour harpe seule.
Fabrice
PIERRE & Park STICKNEY (Improvisation jazz)
Matinée
Concert du 7 avril 2019, organisé par l'AIHAH, au Conservatoire International
de Musique de Paris (CIMP)