
 
Pour terminer ce tube, un peu d’optimiste
et de douceur. C’est la période. De plus en plus d’automobilistes oublient bébé
et grand-mère – ou les deux – sur les aires d’autoroutes. Si on connait un tout
petit peu les principes freudiens, c’est clair. L’homme aime se débarrasser de
tout ce qui l’encombre. Et quand il s’agit de la marmaille ou de son contraire,
son inconscient reprend le dessus qu’il n’a jamais quitté et est incapable de faire
la différenciation entre la boite de sardines à l’huile et l’être vivant, il
oublie ce qui le perturbe et se concentre sur son plaisir primaire : pénisser
l’air avec le moteur pointu et dur de son automobile. Il est vrai que ce genre
de comportement deviendrait une rareté si l’homme comprenait – pour cela, il
faut avoir une pensée – que pour vivre sans être mort, il faut pousser la porte
du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître
et le traverser. Sans cela, il sera toujours dominé et esclavagisé par son
inconscient et ne sera jamais. Vivre mort ne peut être la solution. 
 
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