On ne voit plus qu’elles à la télé, les femmes qui, comme les hommes célèbres et payés abondamment jusqu’à saturation, tapent dans un ballon pour les championnats footballistiques des mondes. Elles sont en shorts de couleurs et en plan élargi, on ne voit pas la différence. Je sais pourtant, je l’ai appris, et j’en ai fait les frais quand j’ai grandi, que la femme est différente de l’homme, très différente et très difficile à vivre. Bref, sur un terrain de foot, elles sont semblables aux mâles, peut-être parce qu’elles ont opéré la grande mutation. Et je peux confirmer tout ce casse-tête parce que je viens de lire que les mêmes que les footballeuses viennent de prendre leur vélo pour faire leur Tour de France qui vient de voir sa première étape se dérouler aujourd’hui. Progressivement, elles s’installent, prennent la place de l’homme qui est en train de se faire voler son identité et qui, par la force des choses, va finir dans le noir du fond du trou de mon puits au fond de mon jardin. Tant pis pour elles. Elles n’auront plus le bonheur de tripoter le pendulaire masculin, mais je sais que dans leur immense et très immense majorité, elles peuvent très bien vivre sans avoir à se préoccuper de cet objet insignifiant. Le monde change. Au début, on a dit que Dieu avait créé le monde, puis que l’homme n’était qu’un singe savant, puis tout un tas de choses stupides, mais fortes pour lui permettre de croire exister. L’homme déjà mort va disparaître. Et la femme aussi, quoiqu’elle fasse et quoiqu’elle dise. Tout ça pour ça ! Ridicule cette expulsion de la marmaille par l’origine du monde !
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