lundi 31 octobre 2022

vu à travers le tube • dans les méandres de la vie incomprise…

La question qui turlupine le monde entier est de savoir si Justine Vayrac a été droguée avant d’être violée et tuée. Sans réponse, le monde va tomber en dépression et les morts-vivants qui le composent vont devenir des zombies décérébrés-dévertébrés. Comme je suis d’un autre temps et d’un autre monde, je me fiche de la réponse qui n’apporte rien à la poursuite de mon chemin de vie et je réitère : Justine avait 20 ans, un enfant de 2 ans et elle n’avait d’autres loisirs que de fréquenter les boites de nuits jusqu’à 4 heures du matin, heure à laquelle je m’apprête à me réveiller. Elle a choisi le danger et c’est sa liberté. Tout choix comporte des conséquences. Soit, elle savait, soit elle était naïve. Peu importe. Sa mort n’est que la conséquence de ses actes. Et la pleurer est stupide parce qu’il y a mille choses plus importantes dans la vie qui n’est qu’une belle pochette surprise quand on nage dans l’ignorance permanente.    

 

C’était cousu de fil blanc. À Marseille, c’est bien la mère qui a tué son enfant autiste. Tant que la société n’aura pas compris qu’être parent est un métier, une profession à part entière, des drames de ce genre et beaucoup d’autres se multiplieront. S’occuper et mettre sur le chemin de la vie un enfant autiste n’est pas de tout repos. Être avec lui, être lui, se travaillent, s’analysent, se construisent. C’est une réflexion et un dialogue de tous les instants. Il faut aux parents une force psychique vertigineuse pour faire face, à moins que l’amour l’emporte sur l’immensité des difficultés. Si cette femme avait consulté Freud et entrepris une analyse de longue durée dès l’apparition du fœtus vu dans l’échographie, elle ne serait pas dans la détresse aujourd’hui et en prison probablement pour un bout de temps. J’espère que la justice la placera en hôpital psychiatrique. Et ne venez pas me raconter que je divague. Je suis et je sais. Je sais ce que c’est que d’avoir un enfant handicapé et condamné à court terme par la médecine.

 

Marnie est une menteuse et une voleuse frigide. Elle prend ce qu’elle devrait laisser et garde ce qu’elle devrait donner. Elle est revenue, hier sur Arte, 60 ans après. Elle n’a pas pris une ride et j’ai pris un immense plaisir à revoir cette enquête policière pleine de suspens, concoctée par un des plus grands cinéastes de l’histoire du cinéma, le maître de la psychanalyse, Alfred Hitchcock. David Lynch est bien son digne successeur.

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