A l’heure présente, j’ai 3860 « amis » sur Facebook, soit environ 3 ou 4 ou 7 ou 8 - sans guillemets - avec qui je corresponds régulièrement et qui se reconnaîtront Je ne crois ni au « vivre ensemble » ni au « aimez-vous les uns les autres » que je trouve épouvantablement ringards, monstrueux, pervers et comme Dieu : une invention de la pensée de l’homme un jour de grand ennui où le monde a tenté de combler le gouffre sans fin qu’il porte en lui. Je ne suis ni de droite, ni de gauche, ni du centre, ni des extrêmes, je ne suis que moi et mon moi qui ne me quitte jamais. Depuis tout petit, je suis en crise - de colère - contre l’autre qui dit vivre alors qu’il est mort. Le but de la vie ne peut être que vivre alors que la femme coupable qui nous impose cette vie alors qu’on ne lui demande rien nous éjecte mort de son ventre en tant que mort-vivant. Et si l’on veut devenir vivant-mort puis vivant-vivant puis vivant, il faut passer par le pressing et se nettoyer à fond du sol au plafond parce que l’héritage est dur à avaler. Dès l’embryon, nous portons en nous tous les malheurs du monde de par les générations précédentes, de par notre lieu de naissance, de par nos parents, de par la société, de par la religion, de par l’héritage des conventions toutes aussi stupides les unes que les autres. Pour vivre pleinement et authentiquement, il faut partir en quête de son identité première, celle qui nous appartient et que personne ne peut s’approprier. Pour cela, il faut relier son conscient à son inconscient en rassemblant tous les souvenirs qui nous ont construit ou le plus souvent déconstruit. C’est pourquoi il est indispensable, le plus tôt possible, de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Sans cette démarche essentielle, toute notre vie, nous serons morts et la mort viendra sans que jamais la vie se soit approchée de nous. Ce que j’écris n’a rien de théorique ni de philosophique. Ce n’est que la conclusion concluante de décennies de travail sans lesquelles jamais je n’aurais connu internet, le smartphone, Sarko, Hollande et Micron, et surtout mon Leclerc et ma voisine de palier. Merci Freud et merci à ma psy qui m’a donné la clé qui ouvre la porte qui montre le chemin.
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