mardi 11 octobre 2022
vu à travers le tube • crasse, crasse, crasse…
Si on éliminait Popeye Zelinsky et son teeshirt crasseux, le
sénile ehpadien Biden et l’adolescent inabouti Micron II Roi de France, la
guerre en Ukraine mourrait de sa propre mort. Les guerres n’existent que parce
qu’il y a des guerriers. Après tout, je m’en fiche. Il faut mieux mourir d’un
missile ou d’une bombe dans la tronche plutôt qu’en EHPAD où l’on considère les
vieux comme des nourrissons à qui il faut torcher le cul. Moi, Poutine ne m’a
rien fait. J’aime la Russie qui m’a donné Moussorgski et son Boris, Tchaïkovski
et sa 5e, Stravinski et son Sacre, la basse Boris Christoff, la
mezzo Irina Arkhipova, la baguette de Ievgueni Mravinski. Si les psychopathes
qui ont le pouvoir veulent envoyer leur peuple au casse-pipe, c’est leur droit
puisque - pour les trois cités en tous les cas - c’est grâce à leur peuple qu’ils
sont dictateurs aux ambitions démesurées. Pour moi, la vie ne peut être ce que
je vois et ce que j’entends. Ce qui fait que l’homme est unique, c’est sa
capacité à penser, capacité qu’il a perdu totalement au fil des temps et qui le
relègue au niveau des crapauds paralysés. Il est préférable d’être mort-mort plutôt
que mort-vivant. Donc tout va bien. J’y suis presque. Maintenant, à 9h14 c’est
l’heure de mon café chez Leclerc après avoir fait un petit coucou à ma voisine
de palier. À mon retour, je rependrai ma gamme de réb mineur en noires bien
placées, puis en double-croches vivace sur mon cor ténor sib. Ah ! il ne faut pas que j’oublie.
Ce matin, je dois passer un coup de fil à 11h15 pétantes, à Freud. Le lien qu’il
avait forgé entre mon conscient et mon inconscient s’est fissuré hier
après-midi sous le poids des insanités que j’ai entendues sur la place du marché.
En quelques mots, tout cela sera réparé et je pourrai reprendre le cours de mes
pensées.
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