vu à travers le tube • où sont passés les vampires ?

Selon la depeche.fr, Caroline Roux, l’intervieweuse de Micron II Roi de France, aurait coupé - à plusieurs reprises - la parole à l’ado inabouti pour éviter que ses énormes mensonges soient trop remarqués par les millions de naïfs scotchés à leur télé. Moi, je ne sais pas. Je n’ai pas regardé ni écouté le personnage, parce que j’aurais vomi. J’ai préféré aller au ciné où j’ai revu « Nosferatu le vampire » de Murnau, tourné en 1922, année où il y avait encore des vampires et où les femmes se plaisaient à se livrer nues à leurs crocs érotiques. C’était vraiment chouette. Plus chouette que la statue parfaite, bien élevée dans le poulailler, propre dessus comme dessous - dessous, je ne sais pas - qui fait la pluie et le beau temps, la vie et la mort, les rires et les pleurs, dans cette France lâche, poltronne et soumise qui aura été - après la femme qui m’a pondu - la honte de ma vie. Un jour, j’écrirai sur Wang et aussi sur Capuçon. Rien ne les relie. Je n’écrirai rien sur Alagna parce qu’il n’est rien. Je n’écrirai rien sur Callas parce que son génie ne m’a jamais atteint.

Ce matin, Leclerc avait fait le plein d’essence et il n’y avait même pas de queue. Ce matin ma pensée est brouillée. Elle noie comme le poisson la guerre que Micron II déclare à Poutine avec Walter White qui poursuit avec obsession son ascension vers les sommets d’où il va tomber. La chute ! La chute est la destinée de l’homme qui n’a jamais trouvé son reflet. La femme sans ombre a dit Richard Strauss.