10 49.3 en 55 jours. Le mépris de l’Assemblée, soit du peuple, exprimé 10 fois, ouvertement et légalement, en 55 jours. La confirmation de la dictature exprimée 10 fois, ouvertement et légalement, en 55 jours. C’est pourquoi je m’arroge le droit d’écrire que la Ve République, régie par la Constitution du militaire en retraite, n’est qu’un faux-semblant pour faire croire aux âmes naïves que nous sommes en Démocratie, régime qui jamais n’a été inventé. Peu importe, le héros du jour - jusqu’à 18 heures - c’est Deschamps. Il s’il passe le cap, ils seront désormais deux : lui et Zelensky, clown déchu qui jamais n’a fait rire.
Seul le foot, un jeu ou 22 bonshommes en short, musclés comme Popeye quand il avale sa boite d’épinards, courent après un ballon, le frappe, se frappent eux-mêmes - ils adorent se faire des croche-pieds - est la seule manifestation au monde, qui réunit et font vibrer autant de gens. Pourtant, quand j’ai vu, au Deutsche Oper Berlin, Siegfried planter Nothung dans le ventre du dragon, nous n’étions que 1500 ou 2000. Quelles que soient les performances de Mbappé ou Messi ou Deschamps, que sont-ils face au génie de Richard Wagner ? Rien, même pas la moitié d’un millième d’une poussière. C’est donc là qu’en est le monde ? Condamné à regarder un ballon courir de pieds en pieds alors que les chefs-d’œuvre qui pourraient sauver le monde sont ignorés. C’est en comprenant Mozart et Wagner, Hitchcock et Lynch, Racine et Ionesco, Hugo et Houellebecq, que la solution aux désastres de toutes les politiques surgira. C’est là et uniquement là. Et ce serait encore mieux si l’homme arrivait à comprendre qu’il n’est que ce que lui ordonne son inconscient et que c’est contre lui - seulement contre lui -, qu’il faut partir en guerre. Une fois encore, je vous renvoie à Freud… l’unique.
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