Dimanche, j’ai vu le Roi de France caresser et embrasser Mbappé. Hier, j’ai vu sa mère sortir du gros avion qui venait du Qatar pendant que son fils était en mer pour caresser et embrasser les marins de l’Armée de Mer. Personne, à l’Élysée, n'a dit au Roi que deux rues plus loin, il y avait un psy freudien qui pourrait franchement l’aider ? Va-t-on subir, pendant encore un peu plus de quatre ans, les commentaires et les discours permanents d’un enfant ?
Hier, je suis sort - j’avais à faire - et j’ai vu la misère, la misère de partout, la misère physique et la misère psychique. Dans une petite rue de la ville, j’ai vu une queue impressionnante. J’ai cru que c’était un cinéma qui projetait un Hitchcock, un Lynch ou un Dumont. Non, c'était une salle d’accueil pour ceux qui ne peuvent se permettre d’acheter leur nourriture chez l’épicier du coin ou chez Leclerc. Aujourd’hui, en France, la faim fait plus recette que le septième art. Et le commerçant chez qui je suis allé avait le ventre plein et la pensée vide. Oui, la misère est de partout. Elle est bien installée pour durer jusqu’à la fin des éternités.
Après avoir souhaité un joyeux Noël dans la paix et la joie du Seigneur, le maire de Limoges n’a pas été limogé. Les limogesiens et les limogesiennes ne sont pas sortis de leur profond sommeil !
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