Mezzo persiste à programmer « La Bohème » l’opéra joué récemment au Met. C’est affreux. À part le ténor que l’on remarque pour sa nullité, je n’ai même pas remarqué si c’était chanté, le tout croulant sous les froufrous. Que se passe-t-il à l’opéra ? C’est de plus en plus mauvais. Non pas parce qu’il y a souvent des metteurs en scène farfelus, mais parce qu’il n’y a plus d’unité. Chacun joue et chante dans son coin, alors qu’il s’agit d’une aventure collective où la star n’est pas la bienvenue. J’aimerais être directeur d’opéra. Je programmerais tout le répertoire avec une troupe d’artistes inconnus et au salut final, seul le buste du compositeur apparaîtrait sur scène pour être ovationné. Le véritable artiste est celui qui se met au service de créateur.
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