Le spectacle n’est pas bon. Les acteurs ne connaissent pas le contenu de leur texte, le prononcent mal et censurent les dialogues de la pièce. On n’entend que les tirades. Amputé de l’essentiel, personne ne comprend le sens de ce théâtre d’un autre monde dont la pauvreté est affligeante. La cheffe d’orchestre a un sourire sympa malgré son appartenance au côté cour, mais ne casse pas suffisamment de baguettes sur la salle gueule de ces amateurs-figurants. Le Roi de France, caché dans la peau de ses deux godillots-ministres délégués, ne pipe mot aux insultes et rit sous cape en pensant à sa victoire : vous partirez à 64 ans, morts ou morts-vivants quoiqu’il arrive et quoiqu’il se passe, vos « représentants » vous ayant encore - et comme toujours - honteusement trahis. Je suis resté quatre heures pleines au spectacle et ce matin, j’ai la migraine. Et aujourd’hui vous serez dans la rue et - vous le savez très bien - cela ne servira à rien. Rien ne pourra se faire tant que vous ne comprendrez pas qu’il faut briser le logiciel et en créer un autre, un qui soit en phase avec l’être humain. L’or, le pouvoir et le sexe sont les plaies béantes des sociétés. Trouver la pointe de la lance qui guérira la plaie est la seule solution. Mais attention à qui va tenir la lance...
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