dimanche 19 février 2023

vu à travers le tube • miroir et regard…

La guerre mondiale, grosse comme une montagne, qui se profile, l’éviction de l’Assemblée et la dictature en France ne préoccupent personne, l’attention du peuple et de ses chefs n’étant fixé depuis une dizaine de jours que sur cette affaire appelée « L’Affaire Palmade » en raison de laquelle le godillot-ministre de l’Intérieur du Roi de France vient d’annoncer le renfort considérable des sanctions pour les alcooliques, les drogués, les camés, les cocaïnés, que l’on va chopper assis devant un volant. Et comme toujours, toutes les occasions sont bonnes pour la répression. Ce Roi - comme tous les autres - gouverne à coup d’interdictions et de châtiments pour les récalcitrants. Et les problèmes restent inchangés. Et la question - la seule - est de comprendre pourquoi une large majorité de français sont alcooliques, drogués, camés ou/et cocaïnés et de chercher où se niche la réponse. Elle est pourtant simple. Quand le psychisme est abimé, fracturé, inabouti - ce qui est le cas de tout le monde -, c’est à lui qu’il faut s’adresser. Et comme tout le monde ignore de quoi il s’agit, on se jette sur les solutions de substitutions, des mensonges, des meurtres tout simplement. Palmade n’est qu’une minuscule goute d’eau dans l’océan des meurtriers qui tuent avec leurs règlements indignent des fondamentales de l’humain. Ce que réclame le peuple, c’est la tête d’un grand malade. Ce que réclame le peuple, c’est le sang. Toujours le sang pour se venger de la femme coupable qui ne saigne plus quand elle porte l’enfant et qui re-saigne quand elle l’éjecte brutalement sur cette terre pourrie, en le traumatisant si fortement qu’on trouve des Palmade à chaque coin de rues. Sans son psychisme, l’homme est animal ou - mieux - végétal. C’est lui - le psychisme - qu’il faut soigner, qu’il faut cajoler, auquel il faut prendre mille attentions.  Et pour cela - je me répète, je me re-répète, je me re-re-répète -, il faut pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Bien obligé, puisque avant de porter un bébé, la femme n’a même pas eu l’idée de lire Dolto et de s’en tenir à ses principes : un enfant ne nait pas dans un vagin. Un enfant nait en regardant le regard AMOUR de sa mère. Le miroir, encore le miroir, toujours le miroir. Un enfant nait dans un regard…

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