mercredi 8 mars 2023
vu à travers le tube • demain sera comme hier et après-demain aussi…
8 mars. On - le sinistre gloubi-boulga
de la purée de masse des individus - a décidé que cette date fatidique serait
la journée des droits de la femme. Quels droits ? Des droits pour faire
quoi ? Des droits sur qui et sur quoi ? Et pourquoi la femme
aurait-elle des droits alors que l’homme n’en a pas ? Et pourquoi différencie-t-on
les deux sexes en honorant l’un et pas l’autre, alors qu’opposés pour qu’ils
puissent s’emboiter - centre névralgique de la vie -, ils sont si
complémentaires que l’un n’est rien sans l’autre et l’autre rien sans l’un. Quand
l’un ou l’autre se passe de l’autre ou l’un, c’est que son centre de commande
appelé psychisme est tout simplement non abouti, ce qui est une amputation à la
fondamentale de la vie. Pour régler les différents problèmes inerrants
exclusivement à la femme, il suffit de signer un décret décrétant - c’est le rôle
du décret - que la femme doit avoir obligatoirement le même salaire que l’homme,
à travail égal. Cela devrait prendre une minute ou deux. Il suffit de supprimer
la cohabitation mâle-femelle officielle et officieuse et la ponte de la
marmaille. Si la vie s’arrête, je ne vois pas où est le problème. Pas de
cohabitation, pas de tâches ménagères, pas de conflits sur les actes à
accomplir ou les projets à venir, pas de mises sous surveillance de l’autre,
pas de conflits de choix. Chacun mène sa vie librement et comme il l’entend. La
femme doit oublier le beau prince charmant qui joue de la flûte à bec aux bergères
en jupons qu’on ne trouve que dans les films en technicolor et en stéréo et où
l’on ne sait jamais ce qui se passe après le mot « fin » et la formule
magique millénaire « Ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d’enfants »
qui est une plaisanterie de très mauvais goût. Tout ceci n’est que baliverne.
Et si on inventait la Démocratie aussi bien pour la société, que pour le couple
et surtout pour l’individu et en priorité. Pour cela, il faudrait que chacun
ait la capacité - ce qui est loin d’être le cas - et le courage de pousser la
porte du cabinet de Sigmund Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y
regarder, s’y reconnaître et la traverser. Mais, je rêve. Qui comprend ce que je
viens d’écrire ? Pour comprendre, il faut apprendre. Comment apprendre
dans un pays où l’ignorance est la pièce maîtresse du jeu ? Pour preuve,
le mardi noir annoncé n’était que vert de gris et chacun a pu vaquer à ses
petites affaires et tout le monde va travailler jusqu’à 64 ans. C’est fait. C’est
acté. Macron, le Roi, le Maître absolu, a encore gagné. Et comme personne n’est
capable de fracasser cette chose insupportable, demain sera comme hier et
après-demain aussi. Il faut vous y faire mes amis !
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