mardi 7 mars 2023

vu à travers le tube • famille ou amitié ?

Depuis hier, la polémique enfle comme la grenouille. Un individu mal intentionné - je n’en connais pas de bien intentionné - vante les mérites de l’amitié au détriment de la famille qu’il veut éradiquer. Et pan sur le malheureux qui a exprimé sa pensée. Il a raison. Se marier, c’est perdre 4/5e de ses amis, c’est s’enfermer dans un petit monde égoïste, c’est perdre sa liberté de penser et d’agir, s’est se créer des emmerdes pour toute la vie. Ses détracteurs (200% de la planète) disent que sans famille, on ne peut pas procréer et assurer la continuité du monde. Moi, je sais qu’entre amis, on peut pondre plein de marmaille si on a le courage de copuler sans l’autorisation du maire et du curé. Je soutiens l’homme qui doit se cacher après ses déclarations pleines de bon sens. La famille, c'est la peste, le mensonge, le déni, l’esclavagisme. N’y a-t-il pas une folle à l’Assemblée qui veut créer une loi pour que l’homme fasse la vaisselle et torche le cul de bébé ? « Famille, je te hais ! » sera le titre de mon prochain film. Par contre, où l’homme caché se trompe, c’est que l’amitié, c’est comme la famille. L’ami sincère, je ne vois pas où le trouver. Quand j’étais un brillant acteur de ma vie, avant que la retraite me coupe les ailes, j’avais des fournées d’amis qui se succédaient à ma table où à celle des restaurants où le serveur me présentait l’addition. J’avais de nombreuses gourdes à mes pieds. Aujourd’hui, retiré du monde des morts qui prétendent vivre, honnête avec moi-même, j’ai balancé aux ordures tous ces clowns et toutes ces clownesses. Je suis seul avec moi. Deux, c’est bien suffisant. Merci Freud. Grâce à vous, j’ai compris mes mille erreurs de jeunesse. Je suis libre. Je vais au concert et à l’opéra. Je me nourris, en ce moment, de Lynch, Dumont, Moll, Gilligan, et je vais aller, tout à l’heure, saluer ma voisine de palier avant de me rendre chez Leclerc pour prendre mon café. Et comme mes 80 ans - très bientôt - m’autorisent à dire au monde à quel point je le méprise, les derniers jours de ma vie auront été comblés et surtout, auront été à l’image de mon authenticité que j’ai mise des décennies à déceler.    

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