Comment
ose-t-elle ? Comment la Cour des comptes ose-t-elle dire au Roi de France,
les yeux dans les yeux, qu’il doit opérer un redressement résolu des finances
publiques et qu’il doit cesser de dilapider l’argent des français ? La
Cour des comptes n’a donc aucun savoir-vivre ? On ne donne pas d’ordres au
Roi. Le Roi fait ce qui lui plait. Le Roi est le Roi et c’est lui qui décide de
tout. Les 12 ou 13% de français qui ont voté pour lui, en ont fait un Roi élu à
l’unanimité. Les français - tous - l’ont voulu et ils l’ont. De quoi se
plaignent-ils ? Les français geignent inlassablement depuis qu’ils ne sont
plus gaulois. Ils regrettent les temps où, le dimanche, ils promenaient leurs
épouses en les tirant par les cheveux, à travers les forêts. Aujourd’hui, le
dimanche, et ne pouvant plus s’adonner à cette balade champêtre, ils s’ennuient
tellement, qu’ils prennent leur boite de conserve et vont sur l’autoroute pour
tenter d’en sortir. Ils ont beaucoup évolué les français.
Je
ne suis pas sûr que cela ait été une bonne idée de donner Tristan au Capitole
de Toulouse, avec un piano pour remplacer l’orchestre en grève avec les
machinistes, ce mardi fatidique. Quelle que soit la performance des chanteurs,
ce n’était qu’un geste politique contre les grévistes et contre le peuple de France,
en leur adressant un magistral bras d’honneur, très à la mode depuis l’invention
de Dupont M. Ce n’est pas cette initiative qui va rendre justice à l’opéra et
qui va mettre à la tête des établissements des directeurs sachant,
généralistes et inventifs.
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