mardi 18 avril 2023
vu à travers le tube • les cent-jours, un début et une fin ?
Les Cent-Jours ont conduit Napoléon - le petit corse - à sa
seconde abdication, la dernière et la fin du militaire-dictateur. Le petit Roi
de France, l’ado au psychisme inabouti, ravagé par le téton de sa maman auquel
il est pendu depuis ses 15 ans et qu’il a épousée, aurait fait référence à
cette tranche de l’histoire dans sa causerie insignifiante d’hier soir, à la
télé, m’a-t-on dit. Aurait-il voulu dire qu’à l’issue des 100 jours qu’il s’est
donné pour limite, il va démissionner, se suicider ou se laisser guillotiner ?
Nous verrons. Mais sa perversité est si haute dans l’échelle des valeurs qu’il
pourrait bien ne s’agir que d’un trompe-l’œil pour les gogos qui croient ce qu’ils
voient et ce qu’ils entendent. Tout dans la vie - des choses aux ressentiments
- est derrière un miroir déformant et seuls les quelques avisés initiés sont
capables de rétablir l’authenticité en prenant le passage secret qui leur
permet de passer de l’autre côté du miroir. Tous pourraient le faire grâce au travail
de Freud. Mais comme le monde raconte que le génial inventeur de la
psychanalyse a violé sa grand-mère et aussi sa petite-fille, on préfère le jeter dans
la fosse à purin. L’enfant fracassé, que les ignorants ont regardé à la télé,
sont tout aussi ravagés que la bête de foire. Et pourtant, s’ils poussaient la
porte du cabinet du thérapeute pour y chercher leur miroir, s’ils le
trouvaient, s’ils s’y regardaient, s’ils s’y reconnaissaient et s’ils le
traversaient, le monde entier serait changé et leur vie prendrait enfin un sens.
Et de plus, le palais de l’Élysée ne serait pas rempli de ce vide qui interdit
l’invention de la Démocratie.
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