Et voilà que - selon un bruit de couloir ou une énième délation dont la France est championne en ce domaine - le pleutre Roi de France aurait humilié sa première Subalterne devant tous les sans-couilles qui composent le Conseil des Gogos-ministres. Quand j’ai appris cette terrible nouvelle qui aurait considérablement affecté cette vieille Babette, j’ai beaucoup ri. J’ai même ri à gorge déployée parce que ni Molière, ni Courteline, ni Feydeau n’ont eu la capacité d’écrire des scènes théâtrales aussi drolatiques, même si leur talent était assourdissant. C’est là, dans ce genre de circonstance, que l’on voit que l’ado inabouti psychiquement et qui fait fonction de Roi, a eu une bonne formation de comédien, ce qui n’a rien d’étonnant puisque son professeur n’était autre que sa maman qu’il a épousée. Ce sketch éblouissant, me permet de ressasser mes obsessions sur le monde déglingué où la forme la plus aigüe de l’imbécilité est entrée dans tous les foyers, sévit à tous les niveaux, ronge toutes les pensées, sans que quiconque pipe mot. Borne a-t-elle mis son poing dans la gueule du Roi ? Borne a-t-elle démissionné ? Il ne me semble pas. Nous sommes donc bien dans une vraie pièce de théâtre, enfermés depuis les origines et dont nous ne sortirons que lorsque nous aurons poussé la porte du cabinet de Freud pour y chercher notre miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Et ce n’est pas demain que nous y arriverons parce que la liberté de la pensée terrorise les humains.
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