dimanche 7 mai 2023

vu à travers le tube • boulez, rien que boulez…

L’ignoble court-métrage, diffusé hier, à la même heure, sur tous les continents, est terminé. Je souhaite à Charles de vivre encore 150 ans pour que cette monstrueuse initiative n’ait pas à se reproduire tant que je serais en vie. Le monde entier et les français en particulier ont vissé leurs yeux dans les écrans télés et cela aurait pu être jusqu’à cécité si celle-ci ne les avait pas déjà terrassés. Le monde agonise et il ne trouve rien de mieux que de se prosterner devant deux vieillards en habits de Rois et Reines d’opérettes. Il ne manquait à ce moment insultant que Cendrillon et sa marraine la Fée, pour transformer les huit chevaux en crapauds bien bavant et le carrosse d’Or en un tas d’ordure, à l’image de ce qu’est devenu l’homme des cavernes qui savait dépecer le dinosaure pour se nourrir et s’habiller et frotter deux pierres pour s’éclairer et se chauffer. Et pourtant, dans ce monde crasse, absurde et sans espoir, il me semble voir une lueur tout au fond des forêts. La troisième Biennale Boulez s’est tenue en France, les 16 avril et 3 mai. Elle a obtenu un rare succès. Cela voudrait-il dire qu’il y a sur cette terre encore quelques pensées pensantes ?     

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