vu à travers le tube • la russie, un problème ?

Je peux mourir en paix. Le nom de l’homme le plus génial du monde, avec Freud, Bach et Ligeti, l’homme qui a su combiner les sons avec audace et magie sur ses propres textes d’une infaillible poésie à connotation psychanalytique, s’est enfin fait connaître à cette partie majeure du monde qui vit dans l’ignorance des choses de la vie. Hier, on a parlé que de lui. Ce matin encore. Sa grande humilité l’a poussé à se travestir en héros d’une pitoyable affaire de trahison non conclue dont je n’ai compris ni les tenants, ni les aboutissants, et dont je me fiche éperdument. D’autant qu’il y a eu beaucoup plus important. À la gare de Lyon à Paris - pourquoi n’y a-t-il pas une gare de Paris à Lyon ? -, vendredi, un voyageur a été poignardé à la carotide. Ce matin, à Thonon-les-Bains, un ado a tué un homme avec son arme à feu. Hier soir, à Paris, dans le 16^e, un immeuble a pris feu, Ardisson a dit combien il dépensait par semaine. Lapix a été virée de Twitter. « LE COÛT DE LA VIRILITÉ : ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes », le livre de chevet de la psychopathe Rousseau, est à la une de tous les journaux. Franchement ! Quand vous voyez ce qui se passe en France - et je n’ai écrit que le millième du contenu -, où voyez-vous un problème en Russie ?