lundi 31 juillet 2023
vu à travers le tube • c’est pour moi que j’écris…
Depuis quelques semaines, le nombre de mes « amis facebookistes »
diminue chaque jour. Il m’en reste tout de même 3933, ce matin à 8h19. C’est
sans doute mes écrits qui font fuir les cerveaux lourds de vides. Oui, je suis
socialiste de toujours et j’en suis le seul survivant, mon parti d’antan s’étant
fait hara-kiri. Oui, et en tant que socialiste et surtout en tant qu’homme libre,
je savoure les paroles de Charlotte d’Ornelas, de Geoffroy Lejeune, de Céline
Pina et si je devais voter - je refuse cet acte putréfiant et putréfié qui ne
peut exister dans cette France minée par la monarchie totalitaire - mon
suffrage iraient probablement à Zemmour et Maréchal et peut-être Le Pen, dont
la lucidité est impressionnante. C’est mon choix parce que c’est le fruit de ma
réflexion. Et je ne vois quiconque pour me contredire, parce que si le monde
est une erreur, c’est parce que ses occupants sont des erreurs irrécupérables.
Depuis 80 ans, je trace mon chemin et tant que je suis en vie, je compte bien
poursuivre le lien que je tisse depuis si longtemps. La pensée de Freud est mon
moteur. Mon miroir, mon reflet, mon autre, mon moi - l’autre - celui qui est en
moi et aussi à mes côtés, est mon héros. Ma vie va de la complexité de l’écriture
de Bach - fondamentale de la vie - au regard incandescent de Wang, hors du
monde, nuage blanc voguant sur son clavier. Et quand vous évoquez Macron,
Mbappé et les trucs-machins de cette espèce, vous me rappelez que le monde où
la femme a osé m’éjecter sans rien me demander, n’est pas le mien. Je vis ailleurs,
hors des fastes de l’ignorance. Je vis entouré des miens, ceux dont le chemin a
croisé le mien. Alors, 3933 « amis facebookistes » ou rien ? Peu
importe. C’est pour moi que j’écris.
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