vu à travers le tube • le soleil et l’orage…

Le calme est revenu. Tout s’est bien passé. Darmanin se félicite qu’il n’y ait eu que 90% de terroristes français et 10% de terroristes touristes. L’affaire immigration est enfin classée. Macron et Borne repartent aujourd’hui en France profonde pour je ne sais quoi, et les français font leurs valises pour des vacances bien méritées. Il est évident qu’être français n’est pas de tout repos. Les radios et les télés passent aux programmes d’été. Peu de changement, sinon une dose renforcée d’insipidité.  Les misérables et pitoyables couples de scènes de ménage sont remplacés par une famille pitoyable et misérable. Lemoine part à la plage avec son nouvel amant. Praud va à Nantes avec ses quatre filles. Les mots du Roi et des autres se sont envolés. Tout est revenu comme avant. Le soleil de ce matin est trompeur. L’orage n’est pas loin. Peut-être que cette fois, il est vraiment décidé. Seuls les Mezzo et Classica gardent la tête haute. J’ai vu l’admirable Petrenko diriger la femme sans ombre. J’ai vu le regard de Wang. J’ai vu l’archet de Frang. J’ai vu Abbado sublimer Mahler. Bientôt, je serai à Lucerne puis à Berlin… J’allais oublier : merci Freud. Merci de m’avoir donné la vie…       

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