vu à travers le tube • le puits au fond de mon jardin…

Si le monde sombre dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin, c’est que le non-sens s’est généralisé, que l’homme ne veut plus marcher sur ses deux pieds et qu’il agit avant de penser, d’autant que sa pensée est absente depuis un certain temps. La télé, la radio et les réseaux sociaux, ne sont pas les lieux pour faire des confidences. Lorsqu’on veut parler, se soulager, c’est chez le psychanalyste, le vrai, le freudien, qu’il faut aller. Rien qu’hier, l’une, très célèbre, informe le monde que, dans sa jeunesse, qu’elle a été victime de l’inceste. Pas son père, précise-t-elle et vite et violemment ! Pourquoi cette femme nous fait-elle entrer dans son intimité ? L’inceste est dans les familles depuis l’aube des temps et le restera quelles que soient les lois. Et cette autre femme, violée très jeune par son coach !  Pourquoi nous donne-t-elle tous les détails en appuyant bien sur les images ? Sans doute le voyeurisme généralisé dans cette société qui se dit avancée parce que nous aurons bientôt tous une puce intégrée qui servira de carte bancaire, de clé d’appartement et de voiture, de wifi, de mails, de « sésame, ouvre-toi », signe évident que le monde est une vaste blague qui marche à reculons, puisque l’inceste et le viol n’ont jamais aussi bien fonctionnés. La connerie aussi ! Ce sont les scientifiques qui tuent le monde. L’avancée ne peut être que l’avancée de la pensée et du discernement. Hélas, elle est en berne et se replie sans cesse sur elle-même. Sans l’analyse des psychismes, le monde ne peut que rester grabataire. Personne ne veut de Freud ! Alors, l’eau et le feu auront raison de ce pauvre homme même pas arrivé au stade de nourrisson.