vu à travers le tube • clap de fin…

À la lecture des nouvelles du matin, je ne vois rien. Rien. Même pas moins que rien. Rien. Tout est comme hier. Tout est comme avant-hier. Tout est comme dans le passé. Le temps des dinosaures n’est pas passé. Une femme déclare que la police est raciste et criminelle et que si elle était attaquée, frappée, violée, massacrée, découpée en petits morceaux, elle ne ferait pas appel à cette tribu de criminels. Elle se débrouillerait, seule. Une autre déclare que les femmes à qui on apprend qu’elles ont un cancer du sein doivent se battre et se dire qu’elles vont massacrer la maladie qui disparaitra inévitablement. Toutes ces conneries sur les ondes de la radio d’état. La première est atteinte d’une inexorable intoxication mélenchienne, la seconde est dans le pire des dénis. Vouloir c’est d’abord pouvoir. Pour pouvoir, il faut être en capacité, ce qui est chose rare. Le témoignage de ces deux ignorantes montre l’image de notre société. La fin de notre civilisation arrive à son terme. Personne n’y survivra. J’ai déjà pris mes places pour Aida, Intermezzo, Madame Butterfly et Tosca. Je crois que je devrais les revendre à un gogo qui ne sait pas qu’il n’y aura plus un seul vivant avant les représentations.