Le monde m’accuse de pessimisme. Moi, je m’accuse de lucidité. Ce que je vois, le monde ne le voit pas. Ce que j’entends, le monde ne l’entend pas. Et ce n’est pas parce que je suis près de mes 80 ans. A 7 ou 8 ans, je trempais dans la même soupe, sauf qu’à cet âge et à cette époque de fin de guerre, le monde semblait logique et bien assis sur ses fondamentales, alors qu’aujourd’hui tout se dissout dans les tempêtes océanes. Israël, une fiction hors du champ humain. Macron, une incompréhension pour un esprit construit. LGBT et compagnie, une honte et une infamie pour le sens de la vie. L’Intelligence artificielle, une insulte à la spécifité de l’être relégué au placard des accessoires. Et il y a les restes, tous les restes aberrants. Comment vivre dans cet incessant mouvoir incestueux ? Redessiner les lignes. Repeindre les couleurs. Redéfinir les fonctions. Retourner à la fondamentale et ses vibrations. Do, do, sol, do, mi, sol, sib. C’est tout. Presque tout, parce que... il y a aussi Freud !
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