On me dit que les rues de la France vont être submergées aujourd’hui dimanche. Non pas par les eaux des ruisseaux, mais par des marées humaines qui vont défiler en cadence dans une marche pour la paix dans le monde et peut-être à Gaza. On me dit qu’il y aura Adjani dans la foule, ce qui va considérablement la faire grossir, les marcheurs ne voulant pas rater l’occasion de voir l’actrice en vrai, surtout qu’on me dit aussi que son visage n’est plus Adjani depuis sa maltraitance permanente. Je ne comprends pas le pourquoi de ces marches pour la paix puisque depuis le début des mondes, il n’y a pas eu un seul jour sans guerre – de religion quasi exclusivement – et que cela perdurera – quoiqu’on fasse – jusqu’à la fin des temps, l’homme étant de nature sauvage et guerrière. Quand l’homme qui ressuscitait les morts – je me demande pourquoi – a déclaré qu’il fallait s’aimer les uns les autres et laisser venir à nous les petits enfants, il a inventé les orgies et toutes les saloperies. Beaucoup l’ont écouté, croyant que leur Dieu falot et imaginaire avait ordonné à son fils de descendre sur terre pour sauver les hommes. Non seulement le pauvre malade, mort cloué sur une croix, n’a rien sauvé, mais il a tout détraqué, tout détraqué ce qui était déjà fort détraqué avant son arrivée dans une étable au milieu des vaches et des rois marginaux. On me dit. Tous les jours, on me dit. Et rien ne se passe. Le monde qui croit progresser, régresse à grande vitesse. Quand va-t-on regarder ce qu’il faut voir ? Quand va-t-on entendre ce qu’il faut écouter ? C’est derrière l’image qu’est l’image. C’est dans notre psychisme où se déroule la guerre entre le conscient et l’inconscient que se joue notre histoire. C’est parce que l’homme refuse de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaitre et pour le traverser, que nous en sommes là, comme Laura et Dale de retour à la maison, comme Eve et Villanelle, deux femmes en une dans le pire des tourments. Le psychisme est la fondamentale. Il n’a rien à faire des politiques illusoires, du fantasme des religions purulentes, des morales castratrices. Seule la pensée aboutie peut nous sortir de la mélasse dans laquelle nous nous enfonçons et suffoquons. Un peu de courage : tous en thérapie !
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