mercredi 27 décembre 2023

le puits au fond du jardin • vivre en étant mort ou le en même temps macronien…

 



 

À Meaux, la voisine de cette femme et de ses quatre enfants, assassinés par son mari, n’arrive pas à comprendre que cet homme ait pu commettre ce quintuple meurtre. C’est pourtant simple, voisine. Si vous aviez appris à connaître Freud, si vous l’aviez fréquenté et si vous aviez suivi ses concepts, vous ne seriez ni étonnée ni épouvantée. Il ne s’agit que d’un humain qui a ôté la vie à d’autres humains par nécessité psychique. Notre psychisme a de nombreux et impératifs besoins et quand il n’est relié qu’à notre inconscient, comme c’est le cas pour des milliards d’humains, il peut être terrifiant. Et, comme de plus, le meurtrier était un psychopathe reconnu et laisser en liberté par la société ignorante et laxiste, il est passé à l’acte, comme passe à l’acte tous les psychopathes qui ne sont pas sous surveillances et contraintes permanentes. Il lui manque ce qui manque à ces millions d’humains, le lien solide et constant entre leur conscient et leur inconscient qui ne peut s’acquérir que chez Freud. La psychiatrie, science incomplète, se contente de donner des médicaments. La psychanalyse entraîne le patient sur un long – très long – chemin de vie, où le patient prend conscience progressivement et lentement que son inconscient le mène par le bout du nez et que son conscient doit et va se rendre maître du jeu. Il va comprendre que ce qu’il voit n’est pas ce qu’il voit, que ce qu’il entend n’est pas ce qu’il entend, que ce qu’il pense n’est pas ce qu’il pense et que lui-même n’est pas et n’a jamais été lui-même. Et c’est au bout d’un long processus que l’individu adviendra et sera en capacité de penser et de faire les différenciations. Nous sommes tous des psychopathes et nous devons tous pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher notre miroir. C’est quand nous l’aurons trouvé, que nous pourrons nous y regarder, nous y reconnaître et, acte suprême, le traverser. Alors, nous aurons gagné. Nous serons nous-même, même si le chemin sera encore long pour assimiler et assumer notre nouvelle et véritable personnalité, notre authentique fondamentale. Le père de famille meurtrier, la voisine, les journalistes, les commères, les commentateurs, ne vous parleront pas de cela, parce que leur ignorance flagrante et chronique, les entraine sur les chemins inverses, ceux où les peuples rampent parce que, bien que dit vivant, ils sont véritablement morts.    

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