Cinquante personnalités du monde de la Culture, une toute petite fraction pas faux-cul, appellent à ne pas effacer Gérard Depardieu qui, à ce jour et à cette heure, n’est pas passé devant les juges qui jugent fort mal ces dernières décennies. Pas un jour ne se passe sans que l’acteur ne soit violenté par la presse, par les réseaux sociaux, par des mouvements féminins pervers, obsolètes, sans le moindre soupçon de pensée. Il est accusé de crimes odieux par des femmes qu’il faudrait croire sur parole, alors que personne ne les a obligé à suivre Cyrano dans ses chambres d’hôtel ou dans les couloirs sombres du métro. En France, la présomption d’innocence est un des forts piliers de la loi. Tout contrevenant à cette présomption devrait systématiquement être mis au cachot avec les gros rats parisiens et sans jugement, jusqu’à ce que le tribunal rende son verdict. Si Depardieu est coupable des ignobles grossièretés qui faisaient le bonheur des peules des siècles passés, c’est à la Justice – dans ses rares moments de justice – de prononcer ou non sa culpabilité. Jeter un homme en pâture est la plus lâche des lâchetés. Merci à ces cinquante personnalités qui ont tenté – en vain - de réveiller cette masse de chair sans odeur ni saveur qui ne se réveille que pour entacher les comportements humains. Derrière La Joconde, derrière La Petite Fadette, derrière Le Baiser, derrière Tristan et Isolde, qui sait qui peut bien se cacher ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire