vu à travers le tube • le respect de la loi…

Le Roi de France a donc choisi « C à vous », le show boite de nuit du couple fallacieux Lemoine-Cohen, pour divaguer sur sa loi immigration qui le rend encore plus invisible. Je n’étais pas sur le plateau relégué au château des Rois actuels et je n’étais pas devant ma télé. Je ne sais que ce que m'a raconté ma voisine de palier qui savait que j’allais l’interroger. Je l’ai bien écouté et j’en suis tombé sur le cul. L’enfant au psychisme inabouti n’a pas dit un mot sur l’invasion islamique, ni sur le physique de Miss France, ni sur le poids du ventre de Dupond-M., ni sur les regards méchants de la vielle Borne, ni sur les éternels mensonges de Véran, ni sur les grèves permanentes à l’opéra de Paris, ni sur les français qui ne veulent plus des boulots sous-payés, ni sur le lancement du nouveau « Plus Belle La Vie », ni sur les immondices Panot-Rouseau, ni sur la grandiose Keke d’Aboto. Durant les deux heures d’antenne que la psychotique Babette lui a accordées, il n’a parlé que du grand, du fabuleux, du majestueux Gérard Depardieu, un comédien de théâtre et de cinéma qui a un talent fou. Le Roi a fustigé les nanas qui prétendent avoir été violés – ce n’est probablement qu’un ressentiment venant d’un désir caché -, fustigé les médias qui évoquent une affaire non jugée, fustigé les associations féminines complètement barjots, fustigé l’opinion publique composée de brebis galeuses et de moutons tondus qui marchent à l’aveugle et répètent inlassablement les immondices du monde. Et, il n’a pas hésité à maudire sa ministre libanaise qui voulait débroloquer le génial acteur. Moi, ennemi du Roi – de tous les Rois - depuis ma naissance – et bien avant -, j’approuve, j’approuve et j’approuve encore. Depardieu doit jouer, jouer et jouer encore, jusqu’à ce que la Justice donne son verdict. C’est ça la loi… même si jamais elle n’est respectée !